Les correspondants de la presse écrite, membres du bureau local du Syndicat national des journalistes (SNJ), ont comparu, hier, devant le tribunal de Relizane pour répondre aux chefs d'inculpation retenus contre eux, à savoir la confection et l'usage d'un cachet de ladite structure. A la barre, les accusés se sont interrogés sur les causes réelles de leur poursuite judiciaire, notamment en l'absence de la partie civile. Le collectif des avocats, composé de maîtres Bettahar, Si Smaïn, Houari et consorts, qui s'est constitué volontairement et gratuitement pour défendre la cause des hommes de la plume, a évoqué la nature particulière du cachet en question en affirmant que le représentant du ministère public ne pourrait ouvrir ou déclencher une enquête dans ce cas de figure et a plaidé l'innocence pour leurs mandants. Après cette plaidoirie, le juge a laissé l'affaire en délibéré pour samedi prochain.