Les écrits sur les crevasses et nids de poule «garnissant» le réseau routier de Sétif qui avance en reculant, dérangent les sous-traitants. Pour travestir une réalité amère, les officieux «attachés de presse» de la maison des hôtes, ces craquelles balafrant les rues et ruelles de la séculaire cité à l'agonie ne sont que des hurlements de bison futé. Ces «illuminés» oublient que la météo est une science exacte. Tout comme l'information de proximité qui n'est pas le fort des proches de la maison des hôtes. N'en déplaise à nos «confrères» égratignés eux aussi par la vérité qui blesse, Sétif n'offre plus le beau label d'une ville agréable, saine et écologique. Il suffit de faire un tour du côté du parc d'attractions (n'ayant d'attractions que le nom), à la forêt récréative de Bousselam, au Souk Abacha, à la cité Kérouani pour constater l'ampleur du désastre (le mot n'est pas fort). Polluée par des «bus» datant de la première guerre mondiale, la cité est empêtrée dans moult «allergies». Ces informations ne sont ni dictées ni commandées par un cercle, un ex-wali ou un vizir. Elles sont rapportées pour que les élus et commis de l'Etat assument des responsabilités qui sont les leurs. Oubliant que la maison des hôtes n'est pas à la charge de deux mais de 33 membres, les sous-traitants mettent en exergue les performances du cousin ayant à lui seul transformé Ouled Hchiche, Abid Ali, Fermatou, El Hassi, Aïn Mouss, Ain Sfiha, Bir Ensaa et les différentes ZUHN, en «espaces verts» et «zones de villégiature». Etant loin des yeux, donc loin du cœur, les espaces précités qui n'ont jamais été les premiers soucis des locataires de la grande maison qui s'est distinguée ces derniers temps par les cérémonies, dîners et collations, font pitié. Mettre le doigt sur les affres d'une agglomération qui tombe en ruine est un clabaudage pour les sous-traitants. Pour ces défenseurs du temple, l'intérêt du cousin passe avant celui d'une aussi grande collectivité. Pour la gouverne de ces adeptes du tout va bien, le bilan d'un mandat n'est et ne peut être des opérations anodines. Ne voyant toujours pas la couleur du complexe nautique de la cité Laïd Dahoui, les enfants des «tours» ont transformé le jet d'eau en piscine. Ce fait qui n'a pas offusqué le premier locataire de la maison des hôtes, n'est, pour ceux qui ne veulent pas voir, ni hurlements ni opérations anodines.