L'année 2007 s'achèvera dans peu de temps. L'heure est aux bilans qui font grincer les dents, d'autant que de nombreux secteurs et domaines bouclent l'année sur un goût d'inachevé. La piste de l'aéroport, qui attend son extension à 2 900 m, a privé, une nouvelle fois, les pèlerins de la région de mettre le cap sur les Lieux Saints à partir de l'aéroport du 8 Mai, toujours dans l'attente d'un carrousel et d'autres aménagements accessoires. Saccagée le 27 avril 1997, la séculaire Aïn Fouara, qui en pâtit encore, attend une restauration, laquelle ne pointe, toujours pas, du bout du nez. La réalisation d'un parking à étages, devant atténuer, un tant soit peu, l'épineux problème du stationnement au niveau du chef-lieu, consigné noir sur blanc, demeure un autre vœu pieux. Sur injonction verbale, les travaux de la bâtisse d'El Ali, qui balafre le paysage de la cité, tombée en décrépitude, sont à l'arrêt depuis 2001. Le commerce à la sauvette, jouxtant le souk Abacha, l'autre appendice, empoisonnant ainsi la vie des riverains, qui ne savent plus à quel saint se vouer, n'a pas été délocalisé, sachant que les doléances, cris de détresse et SOS des citoyens-électeurs, victimes du diktat de commerçants d'un autre genre, n'ont pas obtenu le résultat escompté, puisque le calvaire des habitants de la cité Kerouani persiste toujours. L'heureux épilogue, promis par les ex-locataires de l'Hôtel de ville, qui se sont pourtant engagés à donner un coup de fouet au cadre de vie de cette cité-dépotoir, demeure en stand-by, tout comme les maisons des hôtes et d'archives, ces autres budgétivores. Souk Ensa, la cité Goutali et bien d'autres espaces d'El Eulma attendent une prise en charge, qui s'est inscrite aux abonnés absents, des années durant. Pénalisés par les innombrables problèmes de transport, de désenclavement, de site de loisirs et de divertissement, les citoyens de Bougaâ, Aïn Azel et des autres contrées, gavés par les frasques des assemblées sortantes, ne veulent plus revivre les mauvaises expériences du précédent mandat, même si les vieux démons du « tékhlat » (bâclage) de certains esprits boiteux, dont l'incompétence a été prouvée, s'agitent…