Dans son rapport lu lors de la deuxième journée de la quatrième session ordinaire de l'APW, la commission d'aménagement urbain a fait état de la prolifération des décharges sauvages à travers la quasi-totalité des quartiers périphériques du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras, ainsi que d'autres agglomérations situées dans les communes de Sedrata, Mechroha et Taoura. Malgré les moyens matériels mis à la disposition des instances compétentes et l'existence d'une volonté de mieux faire, a insisté le lecteur du rapport, le problème est encore posé avec acuité par les citoyens. Aux quartiers Berrel Salah, Djenene Teffeh ou à la cité des 400 Logements, les détritus jonchant à longueur d'année le sol, la prolifération des rongeurs, des insectes et des chiens errants font partie du décor de la ville où l'on s'adonne également à l'élevage des ovins en plein centres urbains. Idem pour les zones rurales de Aïn Seymoun, de Taoura et de Sedrata où le nombre des décharges sauvages a atteint des proportions inquiétantes et où le phénomène représente une menace pour l'équilibre écologique de la wilaya, notamment la partie nord.Les intervenants ont, dans leur majorité, interpellé les instances communales pour une meilleure implication de la protection de l'environnement et plaidé en faveur d'une célérité dans la réalisation des projets de centres d'enfouissement et des moufles déjà au nombre de quatre à Souk Ahras, au lieu de un il y a seulement quelques années. L'expérience de la station d'épuration des eaux usées installée au chef-lieu de la wilaya sera généralisée, d'après le même rapport, aux autres régions, notamment à M'daourouch et Sedrata. Celle de H'nencha a, cependant, fait l'objet de critiques pour son incapacité de répondre aux besoins des habitants dont le nombre va crescendo. Les rédacteurs du rapport ont, par ailleurs, soulevé une foultitude d'autres problèmes à l'origine de la dégradation de l'environnement, entre autres, l'absence des espaces verts et les comportements irresponsables de quelques citoyens, voire des représentants de quelques professions censées être à l'avant-garde de la lutte contre ce phénomène. Concernant le secteur industriel, la commission a insisté sur la nécessité d'effectuer des visites de la part d'experts qui auraient pour tâche d'assurer un contrôle sanctionné par des tests rigoureux au niveau de l'entreprise des peintures (EPSA) soupçonnée d'être à l'origine de plusieurs cas d'asthme, d'allergies et autres maladies.