Des terrains domaniaux et autres communaux sont régulièrement squattés par des inconnus qui font fi de toutes les lois en vigueur. Des bidonvilles prolifèrent sans pour autant faire réagir les responsables. Dans une correspondance adressée aux responsables locaux, l'association Solidarité de la cité des 72 logements dénonce l'apparition d'un phénomène des plus inquiétants dans la partie nord de la ville de Souk Ahras. Des terrains domaniaux et autres communaux sont régulièrement squattés par des inconnus qui font fi de toutes les lois en vigueur transformant des zones d'extension urbaine en vergers. On y plante les oignons, la pomme de terre et plusieurs autres légumes, prélude, estiment les membres de l'association, à la transformation des terrains en propriété privée. Les clôtures érigées çà et là par ces indus occupants et l'élimination de certaines voies d'accès vers et depuis les agglomérations mitoyennes confirment les dires de certains citoyens quant à l'existence de certaines complicités. Dans la même lettre de doléance, les signataires tirent la sonnette d'alarme s'agissant de la prolifération des baraques, un phénomène qui persiste à travers la quasi-totalité des quartiers de la périphérie du chef-lieu de la wilaya, Sédrata et plusieurs autres communes. « Le bidonville naissant en plein périmètre urbain est une sérieuse entrave pour l'aménagement de la cité où nous habitons. Nous ne pouvons concevoir une quelconque extension sans l'élimination de ces baraques, inhabitées dans leur majorité, devenues vecteurs de plusieurs maladies et fiefs de maux sociaux », a déclaré Ahmed Madi, le président de l'association. Le même problème a été soulevé par les habitants des cités résidentielles de la partie sud de la ville de Souk Ahras.