Le rapport lu en date du 27 avril par le président de la commission de l'aménagement urbain, lors de la première session de l'APW, a fait état d'une gestion anarchique dans ce domaine malgré les efforts consentis par les responsables communaux. Il a été ainsi constaté des défaillances dans l'éclairage public, voire son absence dans quelques quartiers et agglomérations. La maintenance des installations électriques à travers la quasi-totalité des communes n'a été que rarement prise en compte. L'absence des espaces verts et des jardins publics, la défectuosité de certains axes routiers et des trottoirs favorisent la gadoue et transforment parfois la chaussée en patinoire, d'après ce même rapport. Une situation aggravée par les fuites d'eau et les carences constatées dans l'assainissement des eaux usées. L'extension du tissu urbain, notamment à Souk Ahras, Sedrata et M'daourouch, a apporté son lot de misères aux citoyens. Les semi-constructions et lots épars, où l'on érige souvent de simples baraques donnent un aspect hideux aux communes de la wilaya, et représentent un terrain fertile pour la propagation des décharges sauvages. Cette même extension a été à l'origine de la dégradation du cadre de vie, et l'apparition de certains phénomènes tels que l'élevage des ovins et bovins, et la transformation des espaces verts en plantation agricole, notamment dans les zones semi-rurales, où l'on a vraiment tenté d'instaurer un aspect urbain. Dans son intervention le wali de Souk Ahras a longuement commenté le rapport pour ensuite donner des consignes aux responsables des différents secteurs pour une prise en charge des lacunes énumérées par les élus de l'APW.