Un Boeing 737 crée l'événement à Chlef Enfin, le rêve de toute une population s'est réalisé avec le vol d'essai effectué jeudi par un Boeing 737 d'Air Algérie, inaugurant ainsi le nouvel aéroport de Chlef. L'événement a été suivi par les autorités locales et une grande partie des habitants qui ont suivi avec ferveur et attention l'opération d'atterrissage et de décollage de l'appareil. Le mouvement s'apparentait à une forte belle exhibition sur la piste principale de 2800 m. L'infrastructure est désormais ouverte à la navigation aérienne aussi bien intérieure qu'extérieure. Politique à sens unique « Nous ne nous occupons pas de politique », déclare Olivier de Velp, directeur du programme d'appui Euro-Développement PME en marge de la tenue, jeudi à Oran, d'une journée d'information sur l'accord d'association Algérie-Union européenne. Pourtant, dans l'introduction de son allocution face à la presse, il a estimé : « Avec cet accord, l'Algérie n'est pas tombée dans la gueule du loup. » « Ce n'est pas le grand méchant loup européen qui vient dévorer la brebis algérienne », ironise-t-il encore pour sortir avec la conclusion : « Au bout des négociations qui ont mené à la signature des accords (d'association s'entend), l'Algérie a eu gain de cause ». Ici, il dit paraphraser M. Abès Kaci, un des principaux négociateurs. Non seulement le jugement de réussite est à sens unique mais en plus il est formulé par un acteur des négociations qui, théoriquement, éprouvera du mal à avouer un échec tout en continuant à défendre le projet. Explosive... vendetta La ville de Mahdia, 50 km à l'est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, a vécu dans la nuit de jeudi à vendredi une soirée mouvementée où un gang cagoulé a fait parler de lui d'une manière bruyante et violente. On a appris ainsi que 8 personnes cagoulées dans leur tentative de cambrioler un cabinet médical en furent chasser à coups de revolver par le propriétaire dans un sursaut de légitime défense. Ainsi, rabroués, les malfrats iront s'en prendre 8 km plus loin à Hamadia pour carrément incendier le domicile du toubib. A signaler l'arrestation d'un des leurs par des éléments de la police judiciaire. Une vendetta originale loin d'être un cas isolé qui dénote en plus des aspects liés à l'insécurité. Mort sur un chantier à Tipaza Le jeune Mustapha E., âgé de 23 ans, originaire de la commune de Tipaza, a trouvé la mort à la suite d'un éboulement de terrain qui s'est produit dans l'après-midi d'hier, vendredi, au niveau de Khemisti-port, à 3 km à l'ouest de Bou Ismaïl. Le défunt travaillait pour le compte d'un opérateur privé, qui avait bénéficié du marché du secteur de l'hydraulique dans le cadre de l'assainissement du littoral est de la wilaya de Tipaza. Les éléments de la Protection civile de Bou Ismaïl alertés vers 16h se sont aussitôt rendus sur le lieu du drame, une station de relevage. Ils ont récupéré le corps sans vie du jeune ouvrier qui était enseveli sous un amas de terre. Le cadavre a été transféré vers la morgue de l'hôpital de Koléa. Enquête sur le réseau de vol de pièces détachées L'affaire du trafic de pièces de rechange pour véhicules de service de la sûreté nationale a fait tache d'huile. La semaine écoulée, sur instruction du patron de la DGSN, l'enquête menée depuis plus d'un mois par la brigade de recherche et d'investigation (BRI) du commissariat central a permis le démantèlement d'un réseau de vols et de trafic de pièces de rechange au niveau du service régional du matériel (SRM), qui englobe quatre wilayas, Alger, Tipaza, Boumerdès et Blida. Ainsi, plus d'une cinquantaine de personnes, surtout des policiers, ont été présentées au procureur près le tribunal de Bab El Oued, à Baïnem. Le magistrat a mis sous mandat de dépôt neuf policiers parmi lesquels le commissaire chef du SRM, l'officier-chef d'équipe et autres agents exerçant au même service. Il a également placé en liberté provisoire 12 autres policiers alors que 19 de leurs collègues ont été mis sous contrôle judiciaire en attendant la fin de l'instruction qui, selon nos sources, n'a pas encore levé le voile sur ce trafic qui consistait à détourner les pièces de rechange pour véhicules de service pour les revendre sur le marché.