Missions du plan Azur : lutte contre l'insécurité routière, la criminalité et les incivilités, ainsi qu'aux atteintes à l'environnement. Le plan Azur sera reconduit pour la huitième année consécutive, avec des améliorations devant répondre aux besoins et exigences de sécurité durant la saison estivale, tant sur le plan de la protection des personnes que sur celle des biens. Dans une conférence de presse, animée hier par les cadres de la direction générale de la Sûreté nationale à l'Ecole supérieure de police, le chef de la sûreté de wilaya d'Alger, Mohamed Sarir, a tenu à rappeler les missions assignées au dispositif, telles que «la lutte contre l'insécurité routière, la criminalité, les incivilités, ainsi que les atteintes à l'environnement». M. Sarir ne manquera pas de rappeler les principaux postes de surveillance qui sont opérationnels au niveau de la capitale. Il s'agit des postes se trouvant au niveau des plages El Djamila, Franco, El Kettani, la Sirène, les Ondines, Tamentfoust et Aïn Taya. Quatre de ces postes dépendent de la circonscription administrative de Dar El Beïda, les quatre autres dépendent de celle de Bab El Oued. S'agissant des moyens humains déployés dans le cadre du plan, le chef de sûreté de wilaya dira : «Pour cette année, l'effectif dégagé pour l'opération au niveau de la capitale compte 1596 agents pour la sécurisation des routes, 249 pour celle des lieux touristiques, 808 pour les jardins et autres lieux de loisirs, 476 pour sécuriser l'environnement immédiat du port et les stations de transport urbain, 148 agents de police sont aussi déployés au niveau des plages pour sécuriser les sites de baignade. Le nombre total est de 4796 agents.» Les conférenciers tablent cependant sur le rôle prépondérant de la sensibilisation dans la réduction des délits. C'est dans cet esprit qu'a été donné le coup d'envoi d'une caravane qui sillonnera les 14 wilayas côtières du pays. Le convoi compte dans son effectif des spécialistes dans la prise en charge psychologique des jeunes délinquants. A l'instar des précédentes saisons, la caravane aura à effectuer un travail de prévention et de proximité, notamment au niveau des sites de baignade. Les statistiques au niveau de la capitale font ressortir pour la saison précédente 163 interventions pour un total d'environ 350 000 estivants. Il a été procédé, suite à ces interventions, à l'arrestation de 49 personnes dont 46 ont été poursuivies en justice. Concernant le principe de la gratuité des sites de baignade, M. Sarir assure que «concernant la gratuité des sites de baignade, la réglementation est claire. Aussi, il convient que nos concitoyens prennent conscience de la nécessité de porter plainte auprès des postes de surveillance afin de faire aboutir leurs doléances.»