Faisant un comparatif des résultats enregistrés en 2011, le ministre de l'agriculture a relevé un repli dans la production de céréales, faisant régresser Tiaret, jadis grenier à blé, de la 1ère vers la 3ème place. En clôture de sa courte visite à Tiaret, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, monsieur Rachid Benaïssa, a rencontré des agriculteurs et certains représentants d'organismes relevant du secteur pour «les inciter à redoubler d'efforts pour valoir un plus qualitatif et quantitatif en matière de production de céréales mais aussi de produits liés à l'agriculture». Faisant un comparatif des résultats enregistrés en 2011, le ministre a relevé un net recul dans la production de céréales, plaçant Tiaret, jadis grenier à blé, de la 1ère vers la 3ème place. Nonobstant la culture d'oignon pour laquelle la commune de Rechaiga continue d'exceller en se classant première commune à l'échelle nationale, Tiaret s'est classée 4ème pour les fourrages derrière Tizi-Ouzou et Guelma et 9e pour les maraîchages. Elle est en revanche en net recul dans d'autres activités telles la production de viandes rouge ou blanche, le lait, la laine et même la pomme de terre (7ème). Une situation qui ne s'explique pas, vu les grandes surfaces affectées et les traditions établies en la matière. Cela a fait dire aux membres du gouvernement que «vous avez à Tiaret des capacités et vous devez vous hisser aux places qui devraient être les vôtres». Vieilles machines Pour ce qui est de la campagne moissons-battages dont Rachid Benaïssa a donné le coup d'envoi symbolique dans une ferme pilote dans la commune de Sidi Hosni, il a été relevé le problème des moyens de stockage dont «il faudrait mobiliser même ceux du privé en cas de nécessité et même d'autres régions». Les responsables au niveau de la wilaya de Tiaret ont estimé la production à 5 millions de quintaux dont 2 de blé dur, 1,2 de blé tendre. Se référant à certains rendements satisfaisants, le ministre dit ne pas comprendre pourquoi certains ne font pas preuve de plus de rigueur et de technicité pour valoir à la filière d'atteindre ses objectifs, ceux notamment liés à l'autosuffisance alimentaire. S'agissant du machinisme agricole dont se plaignent certains fellahs, notamment les tracteurs et les moissonneuses batteuses, Rachid Benaïssa a fait savoir que «ceux disposant de vieilles machines pourront en recevoir d'autres à un taux d'intérêt bonifié (presque nul) en avançant 30% du prix de la machine».
