La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), qui n'a pas commenté l'affaire des athlètes algériens Zahra Bouras et Larbi Bouraâda, contrôlés positifs à la Stanozolol lors de meetings en France et en Allemagne, n'a pas apprécié la levée de la confidentialité sur cette affaire. Cette entorse à la réglementation n'a pas été du goût du directeur du département médical et antidopage de l'IAAF, le docteur Gabriel Dollé, qui nous dira à ce propos que «les fédérations nationales doivent maintenir la confidentialité en matière d'affaire de dopage jusqu'à ce que le résultat de l'analyse de l'échantillon B soit conclu (règle 37.9). L'IAAF respecte la confidentialité. Les athlètes doivent fournir des explications avant que l'IAAF ne prononce son verdict». Cela équivaut à dire que la décision de suspension provisoire pour cause de contrôle antidopage positif, prononcée par la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA), à l'encontre des athlètes Bouras et Bouraâda, ne devait pas être divulguée tant que la contre-expertise n'a pas été effectuée. En effet, les deux athlètes ont le droit de demander l'expertise de l'échantillon B au niveau des laboratoires de Châtenay-Malabry (France) et de Cologne (Allemagne). En cas d'empêchement, Bouras et Bouraâda peuvent autoriser un représentant à assister à l'analyse dudit échantillon B.