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Nord-Mali : la diplomatie pousse Alger à intervenir
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Publié dans El Watan le 06 - 07 - 2012

Depuis deux semaines, les négociations entre le nouveau gouvernement malien et les pays du Sahel se sont intensifiées. Alors que la crise semble avoir atteint un nouveau seuil de violence à Tombouctou. Comment la donne est-elle en train de changer ?
Alger s'implique. Depuis plus quelques semaines, Alger se fait l'hôte de différents ministres, ambassadeurs et délégations, dont le but est la résolution de la crise au nord du Mali. Une volonté algérienne déclarée et soutenue par des échanges qui ont poussé le gouvernement algérien à aller dans le sens de la politique de Bamako, c'est-à-dire privilégier les négociations avant de passer à une action militaire. Mais au sein de la population, des voix s'élèvent contre les demandes d'intervention de l'Algérie. «Le Mali est un pays souverain, nous déclare le politologue Modibo Camara, qui n'a pas besoin de l'aval de l'Algérie pour régler sa crise politique, sécuritaire et économique.»
La Cédéao s'est trouvé des affinités avec le gouvernement Diarra. La Cédéao a fait évoluer sa stratégie. Aujourd'hui, elle ne cherche plus à intervenir contre les hommes de Kati, mais est d'accord pour aider le nouveau gouvernement à s'organiser. «Il faut envisager d'aller vers un gouvernement de large consensus qui sera à même de mieux gérer les défis que connaît le Mali, a déclaré, lundi passé, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays assure une médiation dans la crise malienne. Nous voulons que les Maliens organisent une espèce d'union sacrée autour des grands objectifs à atteindre.»
Bamako est doublement motivé à rétablir un dialogue avec l'Algérie. Lors de sa visite à Alger, lundi dernier, le ministre malien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, a fait comprendre la détermination indéfectible de son pays à récupérer les terres du nord du Mali. Conscient des troubles au sein de l'armée, il a néanmoins confiance en sa capacité de renouvellement. «C'est une armée qui se remet debout et qui fera son devoir», dit-il.
Le MNLA a perdu du terrain au profit des islamistes. Rien ne va plus pour le MNLA qui annonce un «repli stratégique». Le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Achérif, blessé dans les affrontements à Gao, a été héliporté au Burkina Faso, où il est soigné depuis plus d'une semaine. «Son état s'améliore», rassure le ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassolé. La plupart des hommes du MNLA sont eux aussi blessés. D'après nos sources, l'Algérie aurait refusé de les accueillir pour des soins. Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a infligé le 27 juin une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord du Mali, en chassant le MNLA de son quartier général de Gao après de violents combats qui ont fait au moins une vingtaine de morts.
Les liens entre la France et l'Algérie se resserrent sur ce dossier. Une réunion de concertation entre l'Algérie et la France sur la situation au Mali et au Sahel s'est tenue mercredi dernier à Alger. A l'issue de cette réunion avec une délégation française, composée d'Hélène Le Gal, conseillère du président François Hollande pour les questions africaines, et de Félix Paganon, représentant du MAE français pour la Sahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a indiqué que «cette rencontre a été l'occasion d'échanger nos vues et analyses de même qu'elle a permis d'évoquer la recherche d'une sortie de crise». Tout cela n'est pas que langage diplomatique : cette visite a scellé un pacte.
L'Algérie n'exclut plus l'intervention militaire. Les ministres malien et algérien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow et Mourad Medelci, ont déclaré, la semaine dernière, qu'ils préféraient la voie de la diplomatie pour régler la crise malienne. Toutefois, plusieurs voix dans la diplomatie laissent entendre qu'Alger pourrait intervenir plus vite que prévu. Il faut dire que la situation est intenable : à la pression des Etats du Sahel vient maintenant s'ajouter celle de la France, qui affirmait encore mardi sa détermination à empêcher des groupes, comme AQMI, de constituer «des bastions du terrorisme international» dans le nord du Mali et son optimisme quant à l'adoption prochaine d'une résolution de l'ONU sur une force africaine dans le pays.
Les chefs d'Etat ouest-africains s'activent. «Les pays du groupe de contact sur le Mali vont se retrouver samedi pour évaluer la transition malienne», a déclaré le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, dont le pays conduit la médiation ouest-africaine dans la crise malienne. Ce mini-sommet doit réunir les dirigeants du Bénin, du Niger, du Nigeria, du Togo, du Liberia, du Burkina Faso ainsi que le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao.


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