La RN 17, qui relie le tell au grand Sud-Ouest, à partir de Mostaganem, est malencontreusement détournée à hauteur du pittoresque village de Mazagran, depuis plus de trois semaines consécutives. Mettant dans la gène les nombreux automobilistes qui sont dans l'obligation d'emprunter ce tronçon routier. Ceci d'autant que le détournement de la circulation passe inévitablement par l'une des plus anciennes ruelles dont l'étroitesse se conjugue à de multiples nids de poules et autres crevasses. En effet, ce chemin sinueux ne se prête nullement, comme le constatent avec amertume les centaines de particuliers contraint de l'emprunter, ni à la nature des véhicules, ni à l'intensité du trafic routier. Les commerçants installés sur l'étroit parcours de la RN17 qui croyaient que les travaux n'allaient durer que quelques jours, seront les plus déçus. Face à la prolongation inconsidérée de la déviation, beaucoup de citoyens se sont rapprochés de la presse pour alerter quelque autorité afin de mettre fin à cette situation. Alors que les usagers se perdaient en conjecture sur la nature des travaux ayant motivé la déviation, il aura suffit d'une simple virée sur le site pour se rendre compte de l'inertie totale qui y règne. En fait de travaux, il ne s'agit tout simplement que d'un simple enfouissement d'une canalisation de gaz naturel. L'intervention sur la voirie ne concerne donc qu'une mince tranchée au fond de laquelle est posée une canalisation de moins de 200 mm de diamètre. Au demeurant, la dite conduite traverse de part en part la chaussée. Elle est recouverte du filet de protection et d'alerte et repose sous une couche de remblais. Il parait utile de souligner qu'en dehors des plaques de déviation délimitant la zone d'exclusion, aucune autre indication sur la nature et la durée des travaux n'est accessible au public. Les usagers qui commencent à tempêter se demandent jusqu'à quand va durer ce calvaire. Faudra-t-il attendre le raccordement au gaz naturel de toute la cité pour rouvrir la RN17 ? C'est ce que redoutent, désemparés, nos interlocuteurs.