«La situation du pays est toujours déplorable cinquante ans après l'indépendance. Rien n'a changé. C'est le même système avec la politique des massacres collectifs, des détournements d'argent, des kidnappings et des disparitions forcées. Les syndromes sont restés les mêmes », a fait remarquer Djamel Zenati lors de son intervention dans le meeting animé, ce jeudi, 12 juillet, par les contestataires du Front des forces socialistes (FFS) à la place de l'ancienne mairie de la ville de Tizi Ouzou. Il a, par ailleurs, fustigé la direction nationale de la formation de Hocine Ait Ahmed. «L'appareil du FFS est venu au secours de l'Etat policier qui prépare un Etat intégriste», a-t-il martelé. Les autres intervenants, Ali Kerboua, Mustaphe Bouhadef, Samir Bouakouir et Djoudi Mammeri, ont plaidé pour une alternative démocratique. Ils exhortent, à l'occasion, «tous les patriotes de la démocratie à un large rassemblement. «Quand nous avons vu que le parti allait se vendre, nous avons réagi car, le FFS est une histoire. Nous nous ne sommes pas élevés contre personne mais nous voulons rassembler. Nous avons même invité l'actuel premier secrétaire du FFS à venir prendre part à cette rencontre. Nous ne sommes pas contre le dialogue», a déclaré Ali Kerboua, ancien secrétaire national du vieux parti de l'opposition.