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«Nous n'avons pas trouvé de solution au squat des plages»
Belkhiter Abbas. Vice-président de l'APC de Staouéli
Publié dans El Watan le 16 - 07 - 2012

-Le phénomène du squat des plages prend de l'ampleur. Qu'ont fait les autorités locales pour y faire face ?
En tant qu'élus, nous leur avons interdit d'exercer. Mais, nous ne pouvons pas user de la violence pour les empêcher de squatter les plages ni leur saisir leurs parasols. Il y a la tutelle, les gens spécialisés dans ce genre d'intervention, en l'occurrence la gendarmerie. Mais les gendarmes qui circulent au niveau des plages connaissent bien la réalité sociale des squatters. Ils savent très bien que ces jeunes ne travaillent que deux mois par an. Nous disons tout de même à ces jeunes de laisser les familles planter leurs propres parasols.Il y a 20 jours (l'entretien a été réalisé le 11 juillet), on leur a saisi les parasols. Mais ils sont revenus de nouveau. Lors de l'intervention de la gendarmerie, la quantité saisie a dépassé les 500 parasols. Ils se procurent le matériel (chaises, parasols) et ils reviennent juste après la saisie.
Ils ne sont pas autorisés à exercer cette activité. L'APC de Staouéli n'a délivré aucune autorisation. Nous avons reçu des instructions du wali. Les autorisations sont strictement interdites. Que voulez-vous que nous fassions ? Nous ne pouvons pas les mettre en prison. Nous ne pouvons rien faire. Les gendarmes font signer des PV à certains. Mais en voyant la gendarmerie, la plupart fuient et laissent leurs parasols. Les gendarmes saisissent les parasols, sans pouvoir identifier leurs propriétaires. Le 5 juillet, tous les squatters ont été chassés des plages. Le 6, ils sont revenus pour planter de nouveau les parasols, tentes et chaises. Nous n'avons pas trouvé de solutions à ce phénomène.
Mais il y a une chose, ces jeunes qui occupent illégalement les plages contribuent à la sécurité des estivants. Vous pouvez laisser argent, portables et autres objets de valeur, personne n'osera toucher à vos affaires. Ils y a même des estivants qui sollicitent leurs services. C'est cet aspect que j'apprécie chez ces jeunes. 500 DA est une somme dérisoire face au service qu'ils rendent, ils surveillent les affaires quand les estivants se baignent. Si nous les chassons des plages, un autre phénomène peut surgir, le vol au niveau des plages.
-Qu'en est-il des vendeurs de produits alimentaires sur les plages ?
Nous les avons laissé travailler. Ces vendeurs sont connus. Ce sont des anciens dans cette région. Pour ceux qui proposent des produits tels que les beignets etc., nous avons des médecins qui circulent. Ils n'ont que cette occasion pour travailler. Ils ne travaillent d'ailleurs que deux mois par an. Nous sommes obligés de fermer un œil et d'ouvrir l'autre. Si nous appliquons la loi, ça va se compliquer. Certes, la loi interdit ce genre d'activité, mais nous ne pouvons pas l'appliquer. Nous ne pouvons pas tout pas gérer. Ce sont des gens de la région. Ils exploitent la plage.
-Pourriez-vous nous parler des préparatifs de cette saison estivale ?
Nous avons commencé le nettoyage des plages en collaboration avec la daïra de Zéralda. Nous les avons bien nettoyées. Malheureusement, les estivants ne respectent pas l'environnement. Nous avons des bacs à ordures, mais au lieu de jeter leurs déchets dans ces bacs, certains les jettent dans la mer. Parfois, ils enfoncent des bouteilles en verre dans le sable. Ce qui menace la sécurité des estivants.
-Y a-t-il une loi qui réprime ce genre de comportements ?
La loi existe. Il faut dire que la sécurité existe sur nos plages. Les gendarmes travaillent H24, mais nos jeunes se comportent parfois d'une manière inconvenable. Les gendarmes et les policiers ne peuvent pas obliger chaque vacancier à prendre ses déchets avec lui. L'année dernière, durant la saison estivale, nous avons reçu au niveau de nos plages - Palm Beach, Azur plage et Sidi Fredj - six millions de visiteurs. Ce flux s'explique par le fait que nos plages sont sécurisées. Les gendarmes ne peuvent pas surveiller ces petits dépassements. Ils se focalisent sur les agressions, les vols, etc. La Protection civile intervient à son tour dans le cas de noyade. D'ailleurs, ce phénomène est très rare dans nos plages. Ils ont des instructions, mais ils sont dépassés par l'afflux des estivants. Les gendarmes veillent surtout sur la sécurité des citoyens.
-La protection de l'environnement fait partie aussi de la sécurité des citoyens…
Oui ! 15 camions sont mobilisés quotidiennement pour nettoyer les plages. Chaque camion a la capacité de 12 à 15 tonnes. Ils font trois rotations par jour. Entre 15 et 20 agents de nettoyage sont mobilisés également au niveau de chaque plage. A cela s'ajoutent les agents de l'APPL (Agence pour la promotion et la protection du littoral algérien) affectés en vue de nous donner un coup de main pour réussir la saison estivale. Nous avons des permanents et des saisonniers : des étudiants et d'autres jeunes. Les agents permanents maîtrisent bien ce travail. Ils aident les saisonniers à mener à bien cette tâche. Certains ne travaillent que durant cette saison.
-Y a-t-il des plages privées dans votre commune ?
Il n'y a aucune plage privée. Il y a la plage de thalasso. Mais cette plage appartient à l'APC. Ce sont nos jeunes qui y travaillent. Pour la gestion des parkings, c'est l'EGCTU (l'Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain) qui s'en occupe. Cet établissement fait travailler des jeunes issus de la région.


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