Des dispositifs spécifiques seront déployés au courant de la semaine en cours pour réduire l'hécatombe routière à l'ouest du Grand-Alger. Pas moins de 700 articles de plaisance ont été saisis lors de deux opérations menées par les gendarmes relevant de la compagnie territoriale de Zéralda dans les quatre plages les plus prisées par les Algérois. Ces opérations, qui s'inscrivent par ailleurs dans le cadre du plan Delphine, visent à assurer le principe de la gratuité des plages décidées par les autorités administratives du Grand-Alger depuis déjà plusieurs années. En effet, 329 chaises, 251 parasols et 120 tables ont été récupérées sur des indus commerçants qui ont squatté la veille du début de la saison estivale les 7 plages de la côte ouest de l'Algérois. Chômeurs de leur état, ces commerçants saisonniers ont occupé le devant des plages sans la moindre autorisation des assemblées communales, encore moins des autorités de la wilaya d'Alger, habilitées à étudier toute activité lucrative sur les plages de l'Etat autorisées à la baignade. Selon l'adjoint chef de la compagnie de Zéralda, la première opération menée par les gendarmes et les éléments du GIR (Groupement d'intervention et de réserve) aux plages de Palm Beach et Azur-Plage a permis la saisie de 80 tables, 60 parasols et 190 chaises. Ils ont été remis le même jour, après un PV de constatation, à la fourrière de Maâlma. La seconde opération, menée par les mêmes services aux plages de Sidi Fredj et Cario, a également permis la saisie de 30 tables, 149 chaises et 191 parasols. C'est que ces commerçants imposent aux estivants non seulement d'occuper le lieu, monnayant une somme forfaitaire de 100 à 200 DA, mais exigent de louer des articles à leur convenance et non à celle des familles qui n'ont pas d'autre choix devant le diktat des racketteurs. La location de quatre chaises, un parasol et une table revient en moyenne à 1 200 DA, selon les plages et le site touristique. Un véritable racket auquel les autorités administratives ont décidé de faire face avec toute la force de la loi, car, souvent, le refus de payer ces articles tourne au drame et aux rixes. Cela étant dit, plusieurs dispositifs seront déployés au courant de la semaine en cours pour assurer les conditions d'hygiène maximales pour les prestations de services de proximité, mais aussi pour sécuriser les voies de communication menant aux sites de détente. Des unités spécialisées seront mises à contribution pour atteindre les deux objectifs, à savoir réduire les intoxications alimentaires et les accidents de la circulation.