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fi Annaba ya baba!
Affluence record de touristes et s'estivants
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2012

Avec l'arrivée du mois de Ramadhan en plein été, jamais Annaba n'a connu un rush d'estivants et de touristes aussi important que celui enregistré en moins de deux mois cet été.
Près de 3 millions d'entre eux y ont effectué un séjour, attirés par l'ambiance quotidienne, de jour comme de nuit, assurée par les décibels de la musique, les couleurs et les lumières. Depuis le 10 juin, date de l'ouverture officielle de la saison estivale, cette ambiance a frappé lourdement aux portes du Cours de la Révolution, du boulevard du 1er Novembre avec son prolongement jusqu'à la plage Rizzi Amor et du petit port de pêche de la Grenouillère, jusqu'au cap de garde en passant par les majestueux complexe hôtelier «Sabri», le Club Bouna Beach et leur ambiance bon enfant. L'on se rend en ces lieux pour une longue promenade amoureuse avec sa bien-aimée ou en famille, pour y goûter des glaces de bonne qualité ou des pizzas, bourek annabi, pâtisseries et étancher sa soif avec des boissons fraîches fruitées ou sodas.
Le cortège de voitures rutilantes ou brinquebalantes avec des immatriculations de toutes les régions du pays et de plusieurs pays d'Europe ressemble beaucoup plus à un cortège d'espoirs, de réalités et d'incertitudes de tous ordres propres à cette ville millénaire. L'on a l'impression que tout le monde se rend au cap de garde via la plage Fellah Rachid (ex-Saint Cloud), Rizzi Amor (ex-Chappuis), La Caroube, Refès Zahouane (ex-Tôche), Aïn Achir, le vivier comme pour se ressourcer dans la perspective d'une nouvelle année.
Avec son atypisme, ses cachets algérien, africain et méditerranéen, Annaba est tout à la fois, décriée et enviée dans sa réussite à marier la tradition à la modernité. Cette arrivée massive des estivants et des touristes chaque jour plus nombreux pour partir à la conquête des plages, du Cours de la Révolution, des boulevards, des cités, des quartiers, des rues et des ruelles est significative de cette poussée de fièvre que l'on sent dans l'animation estivale.
C'est en quelque sorte un ancrage qui, tout en nous contant l'histoire de Annaba, son habillement traditionnel, son histoire, sa jeunesse et sa richesse culturelle, nous rappelle à ses origines, mais aussi à son avenir indissociable depuis toujours de celui de l'Algérie. Ainsi, à l'heure où les pieds-noirs natifs de Bône, Souk Ahras, Guelma, Tébessa revivent dès leur arrivée sur le port ou à l'aéroport Rabah Bitat la beauté du paysage d'un département qu'ils ont quitté voilà 50 ans, Seraïdi, le village haut juché sur l'Edough, ne trouve plus le sommeil. Seraïdi est en fait une carte maîtresse dans la perspective du développement touristique. Il est constitué d'une situation géographique et climatique privilégiée, un environnement préservé et d'une grande richesse culturelle et architecturale qu'embellit davantage l'hôtel El Mountazah de renommée internationale. Sur le même prolongement, toujours au cœur de l'Edough et collé à la grande bleue, il est un village dont le seul nom fait rêver : Chetaïbi.
Il s'agit d'un lieu qualifié comme étant la plus belle baie du monde. Mais, l'absence de tout hôtel et de restaurant digne de ce nom freine l'envie à beaucoup de candidats au farniente de s'y rendre. Cet été 2012, Annaba s'est faite plus belle encore que les précédentes années. Sa corniche ressemble à l' Eldorado tant vanté au point où l'on oublie parfois que l'on est en terre algérienne avec ses crises multiples, ses catastrophes, ses pleurs et ses larmes. Les estivants se baignent en toute sécurité sous l'œil vigilant de la protection civile. Cette dernière a effectué 2968 interventions depuis l'ouverture de la saison estivale, contre 3655 interventions durant la même période en 2011, soit 697 interventions de moins.
«C'est le strict respect des consignes de sécurité qui a minimisé les risques des noyades», explique le premier responsable de la protection civile de Annaba. Enfin, si aucune noyade mortelle n'a été enregistrée au niveau d'une vingtaine de plages surveillées, l'on déplore néanmoins la mort, à Chetaïbi, de deux personnes, dont un jeune gendarme, dans des zones rocheuses interdites à la baignade. Mais le point noir reste le stationnement, où des jeunes brigands, gourdin en main, imposent une dîme de 100 DA sur la corniche, et 50 DA au centre-ville sous peine de voir son bien saccagé. N'est-ce pas là une autre forme de mendicité par la force.


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