On parle d'une enveloppe de 9 milliards de cts pour la daïra mais cela ne reste qu'une solution aléatoire puisque le phénomène de la pollution marine doit être traité dans le temps. Dans l'ordre du jour de la réunion hebdomadaire tenue à l'hémicycle de la wilaya, il a été retenu la préparation de la saison estivale 2006, entre autres. Voilà un volet qui ne cesse de faire grincer les dents, tant les débats sur cette question n'ont pas fait évoluer d'un iota les choses dans la région de Aïn El Türck où les saisons se suivent et se ressemblent. Le problématique phénomène de déversement des eaux usées vers la mer constitue, à lui seul, le casse-tête chinois des responsables qui s'y sont succédés. Faut-il ou non laisser les eaux usées se déverser dans la mer ? Là est toute la question. Car, Si oui, un véritable problème se pose en terme de santé publique, le taux de coliformes fécaux s'accroissant rapidement, il représente un risque grave pour les baigneurs et c'est la raison pour laquelle pas moins de 6 plages sont interdites depuis plusieurs saisons à la baignade. Si c'est non, quelle autre alternative adopter ? La plus plausible, mais pas la plus efficace, est la mise en service des stations de relevage. L'APC de Ain El Turck a entrepris leur réfection mais, sans que leur efficacité ne soit prouvée puisqu'il faut compter avec les pannes. En effet, l'entretien onéreux et compliqué de ces stations nécessite des moyens conséquents, notamment en période estivale où la production des déchets solides et liquides est multipliée par 100, consécutivement à l'arrivée massive des estivants. On parle d'une enveloppe supplémentaire de près de 9 milliards de centimes pour la daïra de Ain El Türck mais, cela ne reste qu'une solution aléatoire puisque le phénomène de la pollution marine doit être traité dans le temps, c'est-à-dire dans la durabilité. Les environnementalistes vous répondront que ce phénomène de rejet des eaux usées vers la mer, porte un risque certain à la subsistance de la faune et flore marine. D'où l'intéressement des pays du bassin méditerranéen à la problématique car, celle-ci pourra les concerner dans les années à venir. Pour endiguer ce phénomène, au moins 25 pays dans le monde, dont la France, les USA et la Chine, pour ne citer que ceux là, ont adopté des procédés très simples et efficaces. Il s'agit d'un système de bâches flottantes créées par des experts suédois spécialisés en dépollution marine. L'eau usée est traitée sur place, puis reversée dans la mer, pendant que les bactéries sont complètement détruites. Enfin, il faut tout de même rappeler que ces dernières années, l'activité commerciale a reçu un véritable coup de massue, comme en attestent ces hôtels à moitié pleins. La location à la cubaine, elle aussi, n'a pas enregistré les résultats escomptés chez les particuliers. Les activités d'appel, sensés drainer les touristes et les estivants, ont, elles aussi, manqué à l'appel. Voila en résumé, des questions auxquelles les élus doivent trouver des solutions immédiates pour ne pas hypothéquer, encore une fois, cette saison estivale.