à défaut d'un réseau d'assainissement, le nombre de fosses septiques est en augmentation dans le périmètre du chef-lieu de daïra de Bouzeguène. Ces fosses se situent essentiellement dans les quartiers de Takoucht Ath Aakra et dans les autres quartiers périphériques de la ville de qui, malheureusement, s'est transformée en un immense réceptacle d'eaux usées. Dans ces quartiers, l'épineux problème d'évacuation des eaux usées constitue un danger potentiel de contamination par des maladies à transmission hydrique. Un autre grand danger qui menace les habitants de toute la commune est celui de l'ancien réseau d'assainissement du chef -lieu qui enregistre beaucoup de fuites et qui est posé à proximité voire même au dessus du réseau d'alimentation en eau potable. De nombreuses alertes de cross connexion ont été enregistrées, dans le passé, avec des suspicions de contaminations de certaines personnes par les eaux usées et qui ont été prises en charge par les services sanitaires de la commune. Mais les leçons semblent ne pas avoir été retenues puisque, depuis plusieurs années, le réseau d'assainissement du village Ihitoussène raccordé de manière obsolète au réseau du chef-lieu est carrément à l'abandon. Ce réseau objet d'obstructions à divers endroits depuis plusieurs années ne cesse d'inquiéter tous les riverains du CW 251, continuellement arrosés d'eaux usées noirâtres. Un habitant résidant à Tizi Ouzou et qui voulait séjourner chez lui à Bouzeguène durant ce Ramadhan a préféré fuir sa maison infestée d'eaux usées et d'odeurs nauséabondes. Juste à côté de cette habitation, un regard d'assainissement, rempli de détritus, situé sur la principale avenue de la ville de Bouzeguène, est depuis plus de six semaines sans couvercle. Des citoyens indignés s'interrogent sur le laxisme du service d'hygiène de l'APC. Un citoyen a dit s'être rapproché des responsables de ce service pour les inviter à nettoyer le regard et à sceller la plaque, malheureusement, rien n'a été fait à ce jour. Tout un tronçon du réseau d'assainissement situé entre Tagounsa et le pont d'Ighzer est rempli de vase et de cailloux et laisse planer le danger d'obstruction totale. A la moindre averse, les eaux usées débordent sur la voie publique et dans les champs avoisinants.