Le chef-lieu de Bouzegu�ne renferme dans son p�rim�tre urbain une quarantaine de fosses septiques, bien plus, selon un �lu, r�parties sur les deux c�t�s de la ville. Une trentaine est recens�e au seul quartier Takoucht Ath Aoukra vers Ihitouss�ne qui ne dispose pas d�un r�seau d�assainissement de par sa situation en aval du CW 251 qui est long� par la conduite principale d�assainissement de la ville. Les habitants des maisons en question, dont certaines datent de plus de 30 ans, ont recours � des fosses septiques qui ont fini par �clater inondant les parages de leurs odeurs naus�abondes et exposant la population aux risques de MTH sachant l�enchev�trement des r�seaux d�AEP r�alis�s � la hussarde par les habitants. Ce sont les maisons imm�diatement en aval qui payent le plus les effets n�fastes de ce proc�d� d�un autre �ge en recevant �galement dans leurs fondations ces rejets. Pis encore, certaines poches d�humidit� prises pour de salvatrices terres irrigu�es seraient exploit�es pour faire pousser des plantes potag�res en p�riode s�che alors que l�herbe est prise d�assaut par le b�tail. Les riverains du village mitoyen de Bouzegu�ne, s�opposent � tout raccordement des eaux us�es de leurs voisins � leur r�seau d�assainissement au motif, selon l�APC de la v�tust� et du petit diam�tre de la conduite. Une opposition a �t� d�ailleurs adress�e aux services de l�hydraulique de Bouzegu�ne subordonnant tout �ventuel raccordement � la r�fection du r�seau avec un diam�tre ad�quat selon le vice-pr�sident de l�APC qui affirme que la commune a d�fendu cette option en demandant l�inscription d�un projet en tenant compte des dol�ances de ces populations qui souffriraient en aval des rejets du r�seau. Mais il y a urgence car les cons�quences de ces errements urbanistiques qui durent depuis des ann�es font peser un danger certain sur les citoyens qui n�ont eu de cesse de r�agir aupr�s des autorit�s locales jusque-l� insensibles � leur requ�te.