-Tunisie : le blogueur tunisien Sofiane Chourabi, figure de la contestation au régime du président déchu Ben Ali, a été arrêté hier matin, a-t-il indiqué sur sa page facebook sans plus d'explications. Mais des médias en ligne ont évoqué la consommation d'alcool en plein Ramadhan. «J'ai été arrêté au poste de police de Menzel Temime» dans l'est de la Tunisie, a-t-il écrit. Mais le blogueur n'a pu être joint pour savoir s'il avait été libéré ou maintenu en détention en début d'après-midi. Le ministère de l'Intérieur était aussi injoignable, hier en fin de matinée. Des médias en ligne tunisiens ont pour leur part indiqué, sans identifier de sources, que M. Chourabi a été arrêté car il buvait de l'alcool sur une plage. L'ivresse publique est passible de 15 jours de prison en Tunisie. -Libye : Mustapha Abdeljalil, président du CNT, a révélé que le plan de libération de la capitale, Tripoli, a été préparé au Qatar, selon des propos rapportés par le site du journal libyen Quryna. Cette monarchie pétrolière du Golfe a, en outre, «dépensé plus de deux milliards de dollars pour la révolution» en Libye, a ajouté M. Abdeljalil. Ce dernier a, cependant, minimisé de la portée de l'intervention militaire qatarie en Libye, estimant qu'elle a été exagérément amplifiée. Le président du CNT a expliqué que le Qatar appuie les courants islamistes et sa vision penche vers la construction d'un système arabe fondé sur la charia comme mode de gouvernance. Il a encore dit qu'aucun Libyen n'est allé au Qatar sans que ce pays ne lui octroie une somme d'argent ; certains l'ont livré à l'Etat et d'autres l'ont gardé pour eux-mêmes. -Soudan : le médiateur de l'Union africaine, Thabo Mbeki, a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, une reprise de la production sud-soudanaise de pétrole brut après un accord sur le partage de la manne pétrolière du Soudan d'avant partition à la sécession survenue entre les deux pays. «Les parties se sont mises d'accord sur les détails financiers concernant le pétrole, donc c'est fait», a annoncé, sans détails sur l'accord, l'ancien président sud-africain à l'issue d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine à Addis Abeba. «Le pétrole va couler», a-t-il poursuivi, sans préciser quand. «Ce qui reste (à faire) étant donné qu'il y a un accord, c'est de discuter les prochaines étapes, quand les compagnies pétrolières vont devoir se préparer à reprendre la production de pétrole et l'exportation».