Le Front des forces socialistes (FFS) « n'a pas changé sa politique fondamentale », et il continue de « militer pour la démocratie, la cohésion et l'unité nationale», a déclaré vendredi son premier secrétaire général M. Ali Laskri. « Ceux qui pensent que le FFS a changé ses principes et sa politique, ont tort », a affirmé M. Laskri dans une déclaration à la presse lors d'un meeting tenu à Ifri Ouzellaguen (Béjaia) à l'occasion de la commémoration du 56e anniversaire du Congrès de la Soummam. Le premier secrétaire général du FFS a ajouté que son parti « a choisi la continuité pour stabiliser le pays et concrétiser ensemble et de façon pacifique la démocratie et la justice sociale ». « Nous rejetons la violence, nous ne voulons pas que les choses se passent comme dans les pays voisins (à). Nous voulons une action politique pacifique et constructive », a-t-il dit. M. Laskri a rappelé en ce sens que le FFS avait décidé de participer aux dernières élections législatives « pour permettre de stabiliser le pays dans une conjoncture politique délicate ». « Nous n'avons pas participé pour placer les 27 députés du parti à l'APN (Assemblée populaire nationale) mais pour donner une chance à un changement pacifique ainsi que pour remobiliser le parti et la population », a-t-il souligné devant de nombreux cadres et militants du parti, des élus locaux et d'anciens moudjahidine de Béjaia ainsi que d'autres wilayas présents au meeting. M. Laskri a tenu aussi à préciser que le FFS « ambitionne toujours d'occuper la place et le rôle que ses militants et la population voudraient le voir remplir ». L'objectif du FFS « c'est d'éclairer et d'aider les aspirations des populations à la liberté, à la justice et à la démocratie »', a-t-il encore ajouté. A une question de la presse liée aux récentes défections qu'a connues le parti, M. Laskri s'est contenté de dire que « la porte reste ouverte pour tous ceux qui veulent construire le FFS ». « Ceux qui veulent construire le parti sont les bienvenus», a-t-il dit. Sur cette même question, le porte parole du FFS, M. Chafaâ Bouaiche, a tenu pour sa part expliqué à l'APS que « ce sujet est dépassé » et que « certains journaux l'ont amplifié ».