Une opération de réhabilitation des anciens immeubles, prise en main par la DAL et l'OPGI, a été lancée dernièrement par les services de la wilaya. Elle touchera environ 5 250 logements pour une enveloppe financière estimée à 412 de dinars, puisée du fond spécial pour la réhabilitation du parc immobilier des communes de la wilaya, nous apprend-on au niveau du cabinet du wali. Les avis d'appels d'offres sont publiés en attendant le choix des entreprises qui vont réaliser ces travaux. Il sera procédé ainsi à la réfection des terrasses (l'étanchéité), le ravalement des façades et le vidage des caves sanitaires sous les immeubles. Les façades hideuses de ce vieux bâti seront également réhabilitées et repeintes. Il est prévu également la réparation de certaines guirlandes de balcons qui cèdent quotidiennement, constituant un danger réel pour les piétons. Les travaux toucheront, entre autres cités, Sidi Ahmed, Makhoukh (Mangin), Boulevard Krim-Belkacem, Sidi-Ali-Labhar, et le boulevard Amirouche. Il faut dire que ces travaux sont nécessaires d'autant plus que certains immeubles de l'OPGI sont vétustes et leurs états se dégradent de jour en jour, les peintures sont écaillées et les cages d'escaliers dégradées. Les autorités de la wilaya entendent redonner un bel aspect aux cités de Béjaïa, et lancent par la même occasion un appel aux propriétaires des immeubles privés pour entamer des travaux similaires au niveau de leurs immeubles. Quant aux autres habitations, l'état actuel de certaines constructions privées laissent à désirer, laissées dans un état inachevé de briques et de parpaings alors que les surfaces intérieures sont totalement habitables. Cette absence de culture urbanistique a terni l'image de la ville. «Les propriétaires de ces constructions privées doivent entreprendre les travaux de crépissage des façades extérieures pour que Béjaïa retrouve tout son charme», avait déclaré le wali lors de sa visite d'inspection au niveau des quartiers de la ville de Béjaïa. Une opération qui va dans l'intérêt des propriétaires pour mettre en conformité leurs constructions, avait-il conclu.