La réunion du bureau exécutif du Comité olympique algérien (COA), prévue samedi dernier, a été boycottée par la majorité de ses membres. Le président du COA, Rachid Hanifi, a adressé une convocation individuelle à chacun des membres du comité exécutif. L'ordre du jour mentionné dans la convocation comportait trois points et principalement celui de la préparation de l'assemblée générale ordinaire au titre de l'exercice 2011. Pour rappel, le COA est secoué depuis des mois par un conflit entre le président et dix membres du bureau exécutif qui contestent sa gestion et lui ont retiré leur confiance. La non-tenue de la réunion en début de semaine complique la situation et éloigne encore un peu plus la probabilité de la tenue de l'assemblée générale ordinaire puisque l'approbation des bilans moral et financier du COA par le comité exécutif est indispensable. Cette situation pénalise l'instance et aggrave la crise. A noter que l'article 6 des statuts du 28 novembre 2001 approuvés par le CIO et portant sur l'AG stipule : «L'AG est chargée d'examiner et de se prononcer sur les questions suivantes présentées par le comité exécutif : rapports moral et financier, budget prévisionnel et programme d'activités.» Ce passage précise que c'est le bureau exécutif qui présente les questions liées au rapport moral et financier. L'article 18 de ces mêmes statuts concernant les attributions du comité exécutif formule, dans son alinéa 10 : «L'exécutif doit préparer les sessions des AG.» A ce rythme, il n'y aura pas d'assemblée générale avant longtemps. Par ailleurs, le règlement intérieur qui régit l'activité et le fonctionnement du COA est intransigeant sur les principes de déroulement de l'assemblée générale. Il mentionne à l'article 4 : «L'AG est présidée par le président du COA conformément à l'article 6 des statuts du comité. Le comité exécutif du COA constitue, dans ce cadre, le comité de la session.» Or, comment peut-on former un comité de session si les membres du COA n'y adhèrent pas ?