L�actuelle direction COA, ou la direction sortante, le terme est plus appropri�, s�agite pour perp�tuer une mainmise qui n�a que trop dur� et qui n�ob�it � aucune logique. Le 9 janvier 2009, les Olympiens alg�riens assistent � une assembl�e g�n�rale, convoqu�e par le d�sormais ex-pr�sident du COA, conform�ment � l�article 11 des statuts. Cette derni�re ne puise pas son ordre du jour. Le point 7 est diff�r� � une date ult�rieure � ledit point stipule, explicitement, ��lection en cas d��ch�ance de mandat�. Premi�re, violation. Ensuite, il a �t� propos� � l�assembl�e g�n�rale de cautionner. Cette derni�re, en violation, encore, de l�article 12 des statuts qui pr�voit clairement que �le pr�sident et les membres du comit� ex�cutif du COA ont un mandat de quatre ans�. �Ce mandat ne peut �tre renouvel� que dans l�ann�e qui suit celle des Jeux olympiques d��t�, au cours d�une r�union ordinaire de l�assembl�e g�n�rale.� Puis, on proposa aux membres de l�AG l�adoption d�un certain nombre de r�solutions. Entre autres, les membres de l�AG ont �conform�ment � l�article 11 des statuts du Comit� olympique alg�rien mandatent, � la majorit� absolue, le pr�sident de convoquer l�assembl�e g�n�rale pour l�ex�cution du point restant � l�ordre du jour�. Par point restant, il est entendu l��lection des organes dirigeants du COA. Aussi, l�AG a donn� mandat au �secr�taire g�n�ral d�arr�ter la liste d�finitive des postulants � l��lection du pr�sident et des membres de l�ex�cutif huit jours avant la date des �lections conform�ment � l�article 39 du r�glement int�rieur du Comit� olympique alg�rien�. A la lecture de ces r�solutions, il est �vident que l�AG a mandat� exclusivement le pr�sident et le secr�taire g�n�ral � l�effet de convoquer l�AG �lective, pour le premier, et recueillir les �ventuelles candidatures s�exprimant apr�s le renouvellement des f�d�rations pour le second. Autrement dit, l�on peut d�duire qu�en dehors du pr�sident et de son secr�taire g�n�ral, aucun autre membre du bureau sortant ne jouit de mandat pour se pr�valoir d�une quelconque l�gitimit�, par r�f�rence � l�article 12 des statuts qui a fix� la dur�e du mandat � 4 ans. Eu �gard � cette disposition, il est � conclure que tous les membres avaient consomm� leur mandat. Concernant les r�solutions propos�es � l�AG, puis adopt�es par ses soins, l�article 11 des statuts du COA en a fix� la mesure. Le contenu, aussi, en pr�voyant �le r�glement int�rieur fixe par ailleurs les modalit�s d�introduction de points � l�ordre du jour�. Il est � noter que l�article en question (11) a arr�t� les points devant �tre inscrits � l�ordre du jour de l�assembl�e g�n�rale ordinaire. Et que pr�dit le r�glement int�rieur en la mati�re ? C�est l�alin�a 2 de l�article 15 du r�glement int�rieur qui en apporte la r�ponse : �Additivement aux points pr�vus � l�article 11 des statuts, l�inscription de tout autre point � l�ordre du jour de l�assembl�e g�n�rale doit faire l�objet par le ou les auteurs d�une communication �crite adress�e au pr�sident du Comit� olympique alg�rien quinze jours au moins, avant la date de l�assembl�e g�n�rale.� Clair, tr�s clair m�me. En r�sum�, notons que conform�ment aux statuts et r�glement du COA, la disposition d�introduction de points, autres que ceux fix�s pr�alablement, n�a pas ob�it � cette proc�dure d�ordre r�glementaire. Partant, peut-on conclure, d�s lors, que toutes les r�solutions deviennent caduques ? Aussi, apr�s le retrait de Berraf du COA, il a confi� l�int�rim � Chaouche Teyara. Ce dernier a non seulement saisi le CIO pour �l�informer de la situation pr�valant au sein du CNO Alg�rie�, mais s�est aussi permis la convocation d�une AG �lective pour les 4 juin prochain, en s�appuyant sur l�article 15 des statuts. Qu�envisage cette disposition. Sommes-nous curieux de savoir ? Il est consign� �en cas de vacance d�finitive du poste de pr�sident du comit� d�ment constat�e par le comit� ex�cutif, l�int�rim de la pr�sidence est assur� de plein droit par un vice-pr�sident selon l�ordre de pr�s�ance�. Dans l�alin�a 2 du m�me article, l�affirmation devient plus nette, puisqu�il est expliqu� que �le charg� de l�int�rim doit convoquer, dans les quarante-cinq jours, � compter de sa d�signation, une assembl�e g�n�rale �lective au poste de pr�sident du Comit� olympique alg�rien pour le reste du mandat en cours�. Selon les f�d�rations qui ont d�ni�, par �crit, � Chaouche Teyara cette qualit� et ce pouvoir statutaire, �cette disposition ne peut s�appliquer que si la vacance est intervenue au cours du mandat�. �Or, tous les membres, Chaouche Teyara y compris, tombent sous l�effet de l�article 12 des statuts, donc ils ont consomm� leur mandat.� Ce raisonnement trouve son prolongement d�ailleurs dans la lettre que le charg� des relations avec les CNO aupr�s du CIO a adress� � Chaouche Teyara le 1er mai dernier. Il lui �crit, en outre, �afin que vos prochaines �lections se d�roulent dans les meilleures conditions, nous vous encourageons fortement � faire en sorte que toutes les parties concern�es soient repr�sent�es dans la pr�paration de ce processus, y compris Mustapha Larfaoui en sa qualit� de membre du CIO�. Par toutes les parties, l�invitation est recommand�e m�me aux f�d�rations p�titionnaires. Le m�me r�dacteur convie Chaouche Teyara � �au vu de la situation qui pr�vaut actuellement au sein de votre CNO, nous vous demandons de continuer d�agir strictement dans le cadre des statuts de votre CNO, (d�ment approuv�s par le CIO) et dans le respect de la charte olympique�. Tenant compte de cet �crit, en r�ponse de la missive de Chaouche Teyara le 29 avril dernier, le lendemain de sa d�signation en qualit� d�int�rimaire, pr�cisons-le, on peut retenir que le CIO recommande le respect des statuts�. �Cette recommandation constitue aussi la revendication des f�d�rations ayant r�uni le consensus autour de la direction sortante du COA�, ont tenu � affirmer MM. Bessalem Abdallah, pr�sident de la F�d�ration de boxe, Bendjema� Ali, pr�sident de la F�d�ration de judo, et Benhadjoudja Badreddine, pr�sident de la F�d�ration d�athl�tisme. Ces derniers se sentent confort�s dans leur position, puisque, disent-ils, notre action se r�f�re aux statuts et ceux-ci �tent toute l�gitimit� au vu de l�article 12, au bureau sortant�. Et de poursuivre : �M�me les r�solutions du 9 janvier 2009 sur lesquelles s�appuient les membres du bureau sortant ne mentionnent pas que l�AG leur a donn� mandat.� Au contraire, le point 2.11 du P-V du COA relatif � l�AG du 9 janvier dernier dans lequel on peut lire entre autres, �les membres de l�assembl�e g�n�rale d�cident de voter une motion de soutien, par acclamation, aux membres et au pr�sident pour un nouveau mandat�. �Dans aucune r�solution, l�AG n�a donn� mandat aux membres du bureau ex�cutif pour aller au-del� de leur mandat�, affirment, en substance, nos interlocuteurs. M. Bessalem, candidat � la pr�sidence du COA et pr�sident d�une f�d�ration olympique, compte saisir le CIO, ces jours-ci, pour lui fournir la version des f�d�rations �l�galistes� et lui communiquer toute la chronologie aff�rente � la situation du COA. En termes non nuanc�s, les repr�sentants des f�d�rations, ne reconnaissant plus les instances dirigeantes du COA, consid�rent que leurs actions sont statutaires, contrairement aux agissements de Chaouche Teyara et consorts. En un mot, force est de reconna�tre qu�il s�agit-l� d�un combat pour la l�galit�.