Face à Bordeaux (0-0), le PSG a une nouvelle fois livré une prestation décevante. Le club de la capitale en a conscience. Déjà un début... Arrivé au mois de décembre dernier, Carlo Ancelotti en est encore à tâtonner. Dimanche face à Bordeaux (0-0), le Paris Saint-Germain a livré une partie tout juste moyenne. A peine acceptable compte tenu du standing (virtuel) d'un club bâti à coups de dizaines de millions et qui présente, sur le papier, un effectif dont la qualité intrinsèque est supérieure à n'importe quelle écurie de Ligue 1. Malheureusement pour le PSG, cela ne fait pas gagner des matches. Pour gagner, il faut marquer. Pour marquer, il faut développer du jeu. Ce n'est pas toujours vrai. Mais souvent, ça aide. Problème : le club de la capitale est bien loin du compte sur ce plan. La pauvreté footballistique du PSG ne peut décemment pas s'expliquer par ses nouvelles têtes. Dimanche face à Bordeaux, neuf des onze titulaires étaient déjà là lors de la première partie de l'année 2012. Seuls Zlatan Ibrahimovic et Adrien Rabiot sont «neufs» en Ligue 1. Peut-être un simple retard à l'allumage aussi ? Possible, mais cela n'est en rien satisfaisant. Trois points en trois rencontres. Une seule mi-temps intéressante, face à Lorient, alors que le club courait après le score, c'est évidemment trop peu. A défaut d'avoir des solutions, le PSG en est conscient. C'est déjà ça. «Le début de saison n'est pas bon» «Nous ne sommes pas contents des résultats, nous avons la qualité pour gagner mais nous devons améliorer notre travail. C'est seulement un problème technique et tactique, ce n'est pas une question de pression. Le début de saison n'est pas bon», reconnait Carlo Ancelotti, qui avait laissé Ménez sur le banc et monté Pastore d'un cran. Si le PSG a tenté sa chance à treize reprises, il s'est trop peu souvent retrouvé en position favorable. Voire jamais. Et, il est tout de même bon de le rappeler, Bordeaux n'a rien fait pour favoriser l'éclosion de ce PSG. «Je pense qu'il faudrait aller un peu plus vite vers l'avant, limiter le nombre de passes, juge Sylvain Armand. On le fait à l'entraînement, il faut aussi le faire en match. On est déjà à six points du premier. On n'est pas dans l'urgence, mais il ne faut pas trop traîner non plus.» Même son de cloche du côté de Carlo Ancelotti : «Nous avons eu des difficultés pour avoir des situations de but. Notre possession était trop loin du but. On n'a pas trouvé d'espace pour avoir des solutions offensives. On est tombé sur une équipe bien organisée derrière. En ce moment, on ne joue pas un bon football. On joue sans vitesse, loin du but et tous les joueurs ont des difficultés.» Ça fait beaucoup pour un seul club. Même au mois d'août.Eurosport