Le 45e Festival national de théâtre amateur de Mostaganem, un des plus anciens et des plus courus des festivals de la scène culturelle algérienne, s'est ouvert dimanche soir à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, dans cette ville de la côte ouest. Le festival, qui se tient jusqu'au 3 septembre, réunit douze troupes théâtrales venues de différentes régions d'Algérie, et sont en compétition pour le concours national de théâtre amateur ainsi que d'autres représentations de pièces et des activités culturelles en marge du festival. La compétition débutera lundi avec Wassat el Kinaâ de la troupe Mohamed Touri de Aïn Defla, et la pièce SDF de la troupe culturelle Aghbalou de Tizi Ouzou. La compétition se poursuivra jusqu'au dernier jour du festival à raison de deux représentations par jour données par les troupes de Sidi Bel Abbès, Médéa, Sétif, Boumerdès et Alger. Un hommage sera rendu, le jeudi 30 août, au regretté Ould Abderrahmane Kaki avec la représentation de sa pièce 132 ans, interprétée par la compagnie de la Protection civile à l'occasion de la cérémonie de remise du «Kaki d'or» 2012, qui récompense le meilleur texte théâtral parmi les 46 en lice pour cette année. Coïncidant avec la date anniversaire de la création du festival en 1967, «Les 24 heures de théâtre non-stop» débuteront le 1er septembre avec la programmation de plusieurs pièces de théâtre pour enfants et adultes, à l'exemple de El Houma el meskouna de la compagnie culturelle El Moudja de Mostaganem, ainsi que des projections cinématographiques, des lectures poétiques et des conférences. En marge du festival, des représentations pour enfants seront données dans les sièges de plusieurs associations culturelles de la wilaya de Mostaganem, ainsi que des ateliers de «Halqa» sur les places publiques renouant ainsi avec la tradition du théâtre populaire maghrébin. Des conférences se tiendront par ailleurs du 27 au 30 septembre en présence de spécialistes des œuvres de célèbres auteurs et acteurs du théâtre algérien, comme Kateb Yacine, Abdelkader Alloula et Abdelhalim Raïs.