Catégorique était le docteur Fekhar, directeur général de la Société des abattoirs du Centre, coiffant plusieurs wilayas et abattant près de 10 millions de poulets annuellement. « Nous possédons cinq centres d'engraissement et cinq abattoirs industriels et les précautions prises existaient avant même l'avènement de ce qui est caractérisé comme la maladie de ce début de siècle. » On apprendra qu'un laboratoire de contrôle existe à Taberkent dans la wilaya de Tizi Ouzou et tout l'aspect sanitaire du produit est pris en charge. La traçabilité de l'œuf jusqu'à l'assiette en passant par le poulet, la charcuterie, le transport est assurée et le risque de grippe aviaire n'a fait que renforcer les précautions afin d'offrir un poulet loyal, normatif à la ménagère. « D'autres maladies existent et le citoyen l'ignore ou l'oublie. Ainsi, la maladie de Marech, la salmonelle, la pseudo peste, « la New Castle » ou le sida du poulet plus connu sous le nom de ‘'gumboro'' sont parmi les plus fréquentes. Les séminaires n'ont pas cessé de sensibiliser les techniciens, les vétérinaires et le personnel administratif tout comme les cellules de veille installées actuellement tendent vers l'éradication des autres maladies et installent une barrière contre la grippe aviaire. Les cellules de veille existent au niveau de chaque unité afin d'offrir un produit sain, loyal et marchand », assure le DG et de poursuivre : « Les contrôles durant l'élevage -en aval- et à la réception - en amont - assurent une bonne qualité microbiologique » et organoleptique « pour le produit. » Le responsable confirme encore que « saveur, goût et tendreté sont assurés même avec des capacités d'abattage pouvant aller jusqu'à 18 000 t/an ! » On apprendra que l'assurance est donnée pour ne point livrer sur le marché un produit sous médication. « Il y a eu des cas de vente de poulets sous médication dans les abattages sauvages et cela porte préjudice à tous les producteurs. » M. Fekhar affirme que la prévention a un coût et cela se répercute sur le marché. Cela n'empêche pas la fixation d'objectifs comme la recherche de la compétitivité absolue sur le secteur avicole des volailles standard, ledéveloppement des produits élaborés avec des innovations fortes et le vétérinaire ressurgit dans l'affirmation : « Nous gérons le sanitaire dans les élevages avicoles et cela est visible au niveau du produit livré sur des barquettes et protégé pour la restauration et la distribution. » Pour lui, les précautions prises alliées au fait que le virus est détruit à la température de 70°C et même par les sucs digestifs font que le citoyen peut être tranquillisé.