Un mouvement de protestation prend forme dans les rangs des blouses blanches. Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de la santé de la wilaya de Béjaïa (SETS/UGTA) a déposé un préavis de grève pour protester contre un certain nombre de problèmes socioprofessionnels qu'ils soulèvent. Une grève que l'on veut cyclique si aucun écho n'est réservé à la plate-forme de revendications avancée. Le conseil du SETS, qui a aussi convenu de tenir un rassemblement de protestation le 20 mars prochain devant la direction de la santé et une conférence de presse « afin d'éclairer l'opinion publique sur le mal qui ronge le travailleur de la santé dans la wilaya », monte au créneau à travers une déclaration publique qui a sanctionné sa dernière réunion. Pour expliquer l'option du débrayage, le syndicat a souligné « le mépris et le mutisme affiché par le ministère de tutelle » face à ses revendications et « l'incapacité » du directeur de la santé de la wilaya à « convaincre les gestionnaires à traduire sur le terrain les différents accords collectifs ». Le syndicat espère pouvoir déclencher un « dialogue serein qui aboutirait à un résultat concret et non des palabres interminables et stériles ».