L'invalidation de l'assemblée générale de l'USMBA continue de susciter des réactions. L'article traitant de ce sujet, paru le 22 août 2012, avait fait réagir le président du CSA-USMBA, en même temps président de la SSPA-USMBA, sous forme d'un droit de réponse paru le 28 août 2012. Cette réponse n'a pas laissé insensible Mohamed Benkada Abdelkader, qui affirme dans la correspondance adressée à la rédaction : «Agissant en ma qualité de membre fondateur du CSA USMBA implicitement ciblé dans l'article ‘‘USMBA droit de réponse'', paru dans votre périodique du 28/08/2012 en page 27, j'ai l'honneur de vous demander d'avoir l'extrême obligeance de bien vouloir publier la mise au point suivante : Il semblerait que le signataire de l'article ait été piégé par son lieutenant de service, flagorneur de gérontes, qui l'a jeté en pâture pieds et poings liés dans la gueule du loup. Sinon, comment peut-on expliquer que l'on puisse entrer en conflit avec un journaliste de la trempe de Yazid Ouahib, qui détient contre vous tous les éléments constitutifs du dossier de corruption de l'affaire de l'arbitre Amrane. Pour se permettre de telles inepties, il faut être soit fou, soit souffrir de troubles de mémoire récurrents. Nous sommes très honorés et fiers d'avoir bénéficié de la générosité et de la bénédiction de notre généreux donateur, Hasnaoui Okacha, que nous ne remercierons jamais assez pour la confiance placée en nous, confiance que nous ne méritons pas au demeurant, naïfs que nous sommes, nous avons placé cette manne financière dans le compte de la SSPA/USMBA et permettre à de dangereux prédateurs jamais rassasiés d'en profiter à profusion en utilisant l'argent des autres. Venir accuser d'honnêtes gens de débiter de manière étourdissante la consommation des disponibilités financières mises à notre disposition relève de la diffamation passible de sanctions pénales. Cet individu sait pertinemment que l'intégralité de cet argent a été utilisé par son président et son conseil d'administration qui a signé l'intégralité des chèques. Avait-il le droit de le faire alors qu'il avait officiellement annoncé son départ ? De quelle légitimité peut se prévaloir un bureau de club sportif amateur qui ne dispose d'aucune section spécialisée et qui bénéficie de l'argent de l'Etat en présentant des documents d'une autre époque. La commission ayant invalidé l'AGO est une commission officielle exigée dans la note méthodologique du MJS installée dans chaque wilaya, elle a retenu comme griefs essentiels le faux dans le bilan moral, la non-justification réglementaire du bilan financier. Vous pouvez toujours vous prévaloir d'organiser une AGO et une AGE légales et sereines. En additionnant une succession de zéros, vous arrivez à trouver 44 membres. Quant à ces personnes illuminées que les autorités locales sauront assainir de la gestion du CSA et qui traînent des casseroles morales et financières derrière elles, sachez pour notre gouverne, Monsieur le moraliste, que je suis fier d'en faire partie, je traîne derrière moi des casseroles très lourdes à tirer, lourdes du poids de plus de mille deux cent athlètes répartis entre dix-neuf disciplines, lourdes d'un palmarès que nous sommes les seuls à offrir à Sidi Bel Abbès, palmarès que seul le MCA dépasse, casseroles qui contiennent le dossier qui a permis au ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, de lever la suspension de l'athlétisme algérien en l'espace de quelques jours, casseroles qui ont permis au même ministre d'octroyer à Sidi Bel Abbès la pelouse en gazon synthétique pour le stade des trois frères Amarouche. Si le sport performant a disparu de la scène sportive à Sidi Bel Abbès, c'est à vous que nous le devons. Vous avez permis que l'argent de l'Etat soit exclusivement utilisé par sa seigneurie le roi football au détriment de tout le reste. Quant à ces mégalos, que vous vous engagez, Monsieur le conseilleur à ne pas faire figurer sur le PV de cession des actions, dites vous bien qu'il en existe au moins un qui a été un de vos ex-PDG qui vous a exclu de vos fonctions pour détournement de deniers publics.Quand on est dans votre situation et celle de ce prétendu vendeur majoritaire, on devrait au moins avoir la décence de se faire tout petit et de se taire. Ceux qui savent sont encore vivants.» Salutations sportives M. B. A.