Le Syndicat national du livre (SNEL) ne participera pas au 26e Salon international du livre, qui se déroule à Paris. Le bureau exécutif du syndicat n'a ménagé aucun effort pour faciliter la participation des éditeurs algériens. Le président du SNEL et de l'Union des éditeurs maghrébins, Mohamed Tahar Guerfi, s'est dit navré de ne pas être présent à ce rendez-vous mondial. Le bureau a décidé de s'abstenir à l'inauguration de cette manifestation compte tenu du retard accusé pour la délivrance des visas. Selon notre interlocuteur, les dossiers de visas ont suivi une procédure nouvelle qui consiste à déposer le dossier auprès d'un guichet qui est conçu à cet effet. La plupart des visas ont été accordés tardivement. « J'ai reçu mon visa le 15 mars, certains le 16 mars, alors que l'inauguration du salon était pour le 15. » Mieux encore, certains éditeurs ont été invités à retirer leur visa le 21 mars prochain. Ceci étant, l'Algérie est bien présente à ce salon avec 17 éditeurs sur 39. Les maisons d'édition ayant participé sont, entre autres, les éditions Casbah, Chiheb, APIC, ENAG, El Ikhtilef, ANEP... « Le bureau a boycotté l'inauguation car nous avons été mal considérés. Je souhaite que les services actuels accordent plus d'importance à l'édition algérienne, mais aussi au statut de l'éditeur », dit-il. Et d'ajouter : « A l'avenir, notre participation pourrait être comprise. Nous avons des relations de coopération. »