La situation des abattoirs est des plus inquiétantes au point où l'inspection vétérinaire, dans un rapport adressé aux autorités concernées, la qualifie de «catastrophique». Délaissés depuis des années, les abattoirs municipaux de la commune d'Oran devront bénéficier d'une action de réhabilitation. Pour cette opération, les services concernés prévoient une enveloppe financière de 30 millions de dinars. En plus du manque d'hygiène, le réseau d'assainissement de cette structure est complètement détérioré. La situation des abattoirs est des plus inquiétantes au point où l'inspection vétérinaire de la wilaya d'Oran, dans un rapport adressé aux autorités concernées auparavant, la qualifie de «catastrophique». Les dysfonctionnements relevés sont nombreux au niveau de ces structures qui comprennent 5 salles où sont égorgés moutons, veaux et chevaux dont les viandes sont destinées à la consommation. Ainsi, une série d'actions sera initiée dans le cadre de cette opération de réhabilitation, notamment le revêtement des murs, des sols, des plafonds et la réfection des réseaux divers. Situés au quartier Nasr (ex-Saint-Hubert) et construits dans les années 1950, les abattoirs communaux nécessitent davantage d'attention de la part des autorités de la commune d'Oran dont ils relèvent. Cette infrastructure, selon les témoignages des gestionnaires qui se sont succédé à sa tête, est considérée comme la plus importante à l'échelle du Maghreb. Les abattoirs d'Oran drainent les éleveurs de bétail de toutes les wilayas de l'Ouest et du Sud-ouest du pays qui y viennent céder leurs bêtes. Près de 4 500 têtes ovines et bovines sont proposées à la vente chaque semaine dans ces structures qui n'ont pas fait l'objet, jusqu'à présent, d'un plan de restructuration pour être au diapason du développement économique que connaît la wilaya d'Oran. Il y a deux ans, le Syndicat national des vétérinaires avait présenté un document technique des conditions d'abattage aux représentants des abattoirs. Ce document élaboré comprenait 46 conditions d'abattage qui concernent, notamment, le lieu d'implantation de l'abattoir, la disponibilité de l'électricité et les canalisations d'évacuation des eaux usées.