L'environnement agressé à Aïn Beïda Comme partout ailleurs, l'environnement est malmené, voire sauvagement agressé par une foultitude de phénomènes, dont le plus récurrent est celui des ordures ménagères. A Aïn Beïda, presque tous les endroits sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert, rendant la vie des riverains intenable. Mais le plus incommodant, c'est la présence de milliers de sachets en plastique ayant servi à emballer des aliments, des fruits ou des légumes et dont se débarrassent les gens sans aucun respect pour la nature. Ces mêmes sachets, affirme-t-on, représentent un danger non seulement pour la terre mais aussi pour le bétail, qui s'en nourrit avec toutes les conséquences que cela induit, aussi bien pour la santé de l'animal lui-même que pour l'homme. Au moindre souffle de vent, des nuées de sachets voltigent dans les airs et finissent leur course dans les champs et les prairies. Une association écologique pour la défense de l'environnement, de la ville de Aïn Beïda, Adem, a battu campagne dernièrement pour nettoyer les abords de la cité Beleulmi (Cised), mais s'est trouvé confrontée à l'indifférence de certains citoyens. M. Bendada, un fervent défenseur de la nature et membre de l'association, nous a déclaré que malgré le peu d'engouement que cette campagne a suscité, les responsables de ADEM ne baisseront jamais les bras. Les membres comptent investir les lieux, pour peu que l'APC leur fournisse le matériel nécessaire (camions et brouettes) pour débarrasser toute la ville de ces montagnes de détritus qui enlaidissent l'aspect de la cité et rendent l'air irrespirable.
Une rentrée des classes difficile Cette rentrée des classes qui a enregistré plusieurs couacs, a été pénible aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. La semaine dernière les lycéens affectés dans une annexe de l'établissement secondaire Ferhati H'Mida à cause d'un problème de surcharge, ont énergiquement protesté contre leur transfert. A Aïn Beïda, l'administration du lycée Boukeffa n'arrive pas à satisfaire les nombreuses demandes de mutation des élèves. De nombreux lycéens se sentent lésés par le fait d'être orientés vers des établissements éloignés de leurs domiciles. Ce problème se pose de façon récurrente, à chaque fin d'année, pour les établissements scolaires de la wilaya. Toujours à Aïn Beïda, juste devant l'entrée du lycée Braknia, une bataille rangée entre des jeunes a suscité la colère du voisinage. Des parents dont les enfants fréquentent l'école primaire, se plaignent du fait que des livres ne soient pas disponibles en quantité suffisante au niveau des écoles. Enfin, signalons qu'un directeur de collège a failli être agressé par des élèves renvoyés au moment où il rentrait chez lui. Il a déposé plainte contre le jeune meneur de la bande.