Un groupe d'élèves, scolarisés au lycée Ben Othmane El-Kébir, à Oran, ainsi que les responsables de l'établissement ont déposé, dans la matinée d'avant-hier, une plainte auprès de la 19ème Sûreté urbaine, contre un groupe d'individus qui se sont introduits au lycée pour agresser trois élèves. Une situation qui a semé une grande panique parmi les élèves et les enseignants, ce qui relance les débats sur la violence en milieu scolaire, d'autant plus qu'il était question d'un projet de recrutement d'agents de sécurité autours des établissements scolaire. Selon des témoins, le nombre des agresseurs dépassait la vingtaine et les conséquences auraient pu être autrement plus graves. Un lycéen, qui a assisté à la scène, indiquera que «la plupart des agresseurs habitent la localité de Aïn El-Beïda, relevant de la commune d'Es-Sénia». Il ajoutera qu'un membre de cette bande s'était disputé auparavant avec un élève du lycée avant d'aller chercher son armée pour régler le compte à son antagoniste. L'enquête se poursuit pour déterminer les causes de l'incident au moment où de nombreux élèves, dans différents établissements, continuent de souffrir devant la violence qui renoue dans les institutions scolaires. Il y a lieu de rappeler ici que plusieurs affaires similaires ont été signalées par le passé dans les écoles et la plus tragique a été certainement la mort d'un élève aux abords d'un CEM situé aux Amandiers, à Oran. «Si le projet de placer des agents de sécurité alentour les établissements scolaires a été exécuté, nos enfant n'auraient pas eu à se trouver constamment en danger», dira un parent d'élève à ce propos.