Yidir, du réalisateur Tahar Houchi, s'est adjugé la première place dans la catégorie court métrage, tandis que Le Sang et l'Argent, d'Idir Saoudi, a remporté le prix d'interprétation féminine pour le rôle joué par l'actrice Hassiba Aït Djebbara. Agadir (Maroc). De notre envoyé spécial
Le rideau est tombé, dimanche soir, sur le Festival international du cinéma amazigh (FICA) organisé par l'association Issni n'Ourgh d'Agadir, au Maroc. Deux films algériens se sont distingués lors de cette édition. Yidir du réalisateur Tahar Houchi, s'est adjugé la première place dans la catégorie court métrage. Cette production cinématographique traite de l'histoire de Jugurtha. «Je suis très content du travail accompli par une équipe franco-marocaine pour la réalisation de ce film, même si le plus important demeure le chemin parcouru par les professionnels des deux pays. C'est un rassemblement de talents», a déclaré Tahar Houchi lors de la cérémonie de clôture du rendez-vous du 7e art amazigh d'Agadir. Le long métrage du jeune réalisateur algérien Idir Saoudi, Le Sang et l'Argent, a été également primé par le jury de cette manifestation culturelle. Il a décroché le premier prix d'interprétation féminine à travers le rôle joué par l'actrice Hassiba Aït Djebbara. Notons que l'œuvre de Saoudi est un film d'action qui traite d'enlèvements d'enfants. «Je suis vraiment heureux de recevoir ce prix car il s'agit d'une distinction qui encourage toute l'équipe de la réalisation de ce long métrage. Je rends hommage à Hassiba Aït Djebbara qui s'est distinguée lors de cette édition. C'est une artiste talentueuse, qui a un avenir prometteur dans le domaine du cinéma», a souligné Idir Saoudi. Par ailleurs, notons que le grand prix de cette édition a été remporté par le réalisateur marocain Ahmed Baïdi, pour son long métrage Aghrabou (Le Bateau). «C'est le fruit d'un travail de longue haleine et celui de toute une équipe», a-t-il dit après avoir reçu son trophée. Le premier prix de la section documentaire a été attribué à Youssef El Kettabi pour Le Fil vert qui traite du rôle du patrimoine culturel, y compris les pratiques religieuses et ancestrales sur la conservation de l'environnement et la biodiversité au Maroc.