La décision prise par la direction de la santé et de population de Sétif, qui consent à octroyer des agréments à des jeunes pharmaciens, se transforme en quiproquo. «Des collègues qui attendent pour certains d'entre eux depuis 2002, ne comprennent pas l'hostilité des pharmaciens installés. Nous avons organisé pas moins de 33 sit-in devant les sièges de la wilaya et de la DSP pour, qu'enfin, on daigne nous écouter et prendre en considération, nos doléances. La direction de la santé, s'est basée sur la loi 002/SP/MIN/MSPRH/21.06.2009, permettant au DSP et au wali d'accorder des agréments. Les 130 pharmaciens chômeurs ont le droit d'exercer dans leur propre officine, non. Nous ne pouvons éternellement garder le statut d'employé de l'ANEM, sanctionné par un pécule mensuel de 15000DA. Que les gens se rassurent, nous n'avons jamais exigé un agrément au centre-ville», dira Salim Ketfi, un des délégués des jeunes pharmaciens n'ayant pas manqué de préciser que la wilaya dispose de 327 pharmaciens, ce qui donne selon eux, un pharmacien pour 6116 habitants. La position des adhérents du conseil de l'ordre et de la section ordinale régionale de Sétif, est toute autre. «On doit savoir qu'à Sétif ville, il y a un surplus de 55 officines. Nous ne sommes contre personne mais pour l'application stricte de la réglementation», diront des délégués des deux organes précités.