De nombreuses personnalités de la communauté artistique et culturelle étaient présentes, telles que le écrivain-musicologue Abdelkader Bendaâmache, le professeur Ahmed Serri, le doyen des instrumentistes algérien âgé de 95 ans, le virtuose cheikh Namous, le musicien de renom Mustapha Sahnoun, les comédiens Mustapha Preure, Saïd Hilmi, Hamid Rabia, le célèbre footballeur de la glorieuse équipe de FLN Mohamed Maouche, et un des acteurs témoins de la guerre de Libération nationale, Ali Haroun et tant d'autres, trop nombreux pour être tous cités. Les jeunes et les femmes étaient aussi venus en force à cette émouvante commémoration du souvenir. Dans une atmosphère de grande émotion et de profond recueillement, les restes de cheikh H'cicène, recouverts de l'emblème national, ont été mis en terre, par son petit-fils H'cicène qui porte son prénom, sous le regard attendri de sa grand-mère, la digne et altière veuve du grand disparu, très entourée dans son élégant haïk algérois. Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, présente en la circonstance, était également à ses côtés pour faire une élogieuse rétrospective de la vie et du parcours militant de cheikh H'cicène. Le président de cette association, Aït Aoudia Lounis, visiblement satisfait par le succès de l'événement, a, au cours d'une brève intervention, insisté sur la portée symbolique marquante de celui-ci pour transmettre l'essentiel de son message à la jeunesse : «Cheikh H'cicène est un des repères importants qui avait son génie dans l'univers de la chanson chaâbie. Il incarne et symbolise également un pan d'histoire d'une culture de résistance à faire connaître à la jeunesse algérienne.»