La onzième édition du festival national de l'astronomie populaire, organisée par l'association Sirius, a changé de cap cette année pour être abrité du 4 au 6 octobre au complexe Ahmed Saâdi de la cité Filali, où elle a réussi à attirer un public nombreux, composé essentiellement de jeunes. L'événement a également accueilli plusieurs associations et clubs venus de France, d'Egypte, du Ghana et de la Tunisie. «En réalité, le festival jouit d'un écho international, cependant nous avons voulu garder la nomination « national » pour préserver la deuxième caractéristique de cet espace d'échange qui est sa popularité, car l'objectif est de côtoyer les amateurs et les convier à joindre ce beau monde», dira le Professeur Djamel Mimouni, président de l'association Sirius. «Le soleil est notre étoile» a été le thème choisi pour cette édition. Sur ce choix notre interlocuteur dira: «nous sommes ici réunis pour débattre entre spécialistes sur la réalité de l'activité solaire ; nous voulons informer l'humanité que les catastrophes naturelles, comme les séismes et les tsunamis, ne résultent guère du processus solaire, car le soleil n'aura pas d'impact direct sur la vie terrestre même dans le cas où cet astre se manifestera plus actif que d'accoutumée». Ces précisions ont été apportées par le président de Sirius en réponse à ceux qu'il a qualifié de «catastrophistes». Selon lui, ces gensne détiennent aucune preuve scientifique qui prouve le contraire. Notons qu'une exposition portant sur l'essentiel à connaître sur le soleil a été présentée à l'occasion, alors que des conférences, des ateliers et des séances d'observations astronomiques ont été inscrits au programme.