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Aïd el-fitr/ Mardi ou mercredi prochains ?
La polémique sur la date a commencé
Publié dans Info Soir le 24 - 09 - 2008

Divergence n Les scientifiques appartenant à deux associations astronomiques connues «Sirius» et «El-Bouraq» n'arrivent pas à s'entendre sur la date de l'Aïd.
Comme chaque année, pas de fête de l'aïd sans polémique. A une semaine de la fin du ramadan, celle-ci a déjà commencé. En effet, les deux associations astronomiques Sirius et El-bouraq n'arrivent pas à accorder leurs violons pour déterminer la date exacte de la fête marquant la fin du mois de jeûne. Selon Sirius, le mois de ramadan s'étalera sur 30 jours et les Algériens devront donc fêter l'Aïd el-fitr le mercredi 1er octobre.
Se basant sur des données scientifiques, le professeur Mimouni, président de cette association, déclare qu'«il est impossible de voir la lune la nuit de doute ( la nuit du 29e jour), l'astre sera invisible à part éventuellement dans l'extrême sud». Pour sa part, l'association El-bouraq présidée par le professeur Bonatiro a annoncé dans un communiqué de presse, que l'Aïd el-fitr devra être fêté le mardi 30 septembre. Les deux associations affirment s'être basées sur des données scientifiques. Il s'agit principalement de la conjoncture de la lune avec le soleil.
Selon Sirius, tous les pays ayant entamé le jeûne le premier septembre devront fêter «normalement» l'aïd le premier octobre et ce, du fait de la position de la lune, la même dans ces régions, c'est-à-dire au-dessous de l'horizon. Le professeur Mimoun espère que le «Comité du croissant lunaire prendra en compte les informations astronomiques et le fait qu'il soit impossible de voir la lune la nuit du 29 septembre». Par ailleurs Loth Bonatiro estime que «selon les données astronomiques et dans le cadre d'une estimation mondiale et unitaire de l'hégire, la fin du mois de ramadan sera effective avec le début du mois de chawal, le 30 septembre 2008». Il est à signaler que les scientifiques membres des deux associations se sont entendus sur le début et le premier jour de ramadan qu'ils avaient annoncé pour le premier septembre, en se basant sur l'impossibilité de voir la lune la nuit du doute. Mais comme on le constate, la divergence survient à propos de l'Aïd el-fitr. Chacune des deux associations avance une date différente alors que les résultats de leurs recherches sont presque identiques. D'ailleurs, les deux associations déclarent qu'«il est impossible d'observer le croissant lunaire lundi prochain pour la majorité des régions du nord du globe terrestre».
En tout cas, le constat à faire est que des divergences autour du début et de la fin du mois de ramadan, opposent maintenant les scientifiques eux mêmes alors que jusque là elles les opposaient aux religieux.


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