La restauration des sites archéologiques à Sour El Ghozlane, notamment le mur d'Auzia et ses quatre portes, avancent à pas de tortue. Ce projet que les responsables locaux ne cessent d'annoncer depuis des années est loin de connaître son achèvement. Quant à l'évolution du chantier, l'entreprise réalisatrice a expliqué récemment que l'avancement des travaux de consolidation des sites est estimé à 55%, alors que les travaux de restauration sont à 40%. Pour la dernière étape du processus portant travaux de mise en valeur, il va falloir attendre l'achèvement de ceux de la restauration. Cependant, à la lenteur des travaux s'ajoutent plusieurs facteurs qui font que d'énormes retards seront accusés. Il s'agit en premier lieu, pour les trois portes, du refus des familles occupant actuellement les lieux de déménager pour permettre à l'entreprise d'effectuer ses travaux de restauration et de terminer, dans de meilleurs délais possible, ce site classé patrimoine national par le ministère de la culture. Ainsi, pour le cas du mur, c'est le parc communal et quelques baraques du commerce informel qui freinent le projet. Pour mettre fin à cette situation, le premier responsable de la wilaya, en visite alors dans la ville de Sour El Ghozlane, a affirmé que les familles vont quitter les lieux, et ce, «pour leur sécurité et dans l'intérêt de réhabiliter un site archéologique classé». Le même responsable indique avoir attribué deux logements sociaux pour les deux familles, mais ces dernières ont refusé de déménager. Des instructions ont été données au président de l'APC de Sour El Ghozlane pour délocaliser le parc communal. A noter que plusieurs autres sites de haute valeur historique et archéologique attendent d'être restaurés, notamment la caserne de Sour El Ghozlane, Ghorfet Ouled Slama dans la commune d'El Hakimia, et l'ancienne mosquée datant de l'époque Ottomane.