Des artistes algériens, français, Belges, libanais et égyptiens, ont fait le déplacement au Touat afin de partager leur passion avec les jeunes sudistes, et amateurs de la bande dessinée. Placé sous le slogan «Algérie, 50 ans de bulles», le Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) a prit l'initiative, cette année, de délocaliser sa 5e édition à Adrar. En effet, 17 personnalités et spécialistes du 9e art, entre algériens, français, Belges, libanais et égyptiens, ont fait le déplacement au Touat afin de partager leurs savoirs et expériences avec les jeunes sudistes, artistes et amateurs du dessin notamment la bande dessinée. La journée de ce mardi a été consacrée aux travaux d'ateliers pratiques, en direction des enfants et des jeunes des deux sexes de la localité, sur le dessin des motifs dans la nature de la palmeraie de l'Oasis de Tamentit. Pour ce qui est de la matinée celle-ci à porter sur un riche programme théorique, au niveau de la bibliothèque municipale d'Adrar, à l'indicatif d'une dizaine de plasticiens, axé autour œuvres des participants comme la projection du film documentaire retraçant la manifestation «Charonne» à Paris. L'exposé a porté sur l'album du dessinateur égyptien Chennawi, auteur de la BD intitulée «Touk Touk», qui a eut trait sur la moto Thaïlandaise, ce moyen de locomotion le plus populaire au pays du Nil. Sur la série «Carnet d'Orient» de l'auteur dessinateur M. Javques Ferrandèz, né en 1955 à Alger, elle a eut trait à une histoire sur le célèbre peintre Delacroix, durant la guerre d'Algérie. La présentation de l'album du dessinateur Djillali DEFALI, réalisé avec M. Azzoug Deggag (ancien ministre) tiré du livre «Leçon coloniale», traite sur les évènements de 1945 à Sétif. On citera encore l'œuvre du couple Désirée et Alain Frappier, «l'Art de se faire tuer» édité par Dalila Nedjem, présidente de la FIBDA. On notera que c'est pour la première fois dans les annales de la culture à Adrar qu'une aussi importante manifestation culturelle de haut niveau et à caractère international a eu lieu. Dans ce sens, les membres du mouvement associatif ont, par le biais d'El Watan, tenu à saluer le geste du groupe Red Med qui a permis la délocalisation du FIBDA, et cela grâce à son sponsor.