Les étudiantes ont bloqué l'accès de la direction la cité universitaire pour dénoncer les conditions de logement et de restauration. Les étudiantes de la cité universitaire El Badr sont en colère. Lundi dernier, elles ont lancé plusieurs actions de protestation pour dénoncer les conditions lamentables dans lesquelles elles vivent. En plus d'une grève illimitée, elles ont également bloqué, par deux fois, l'accès de la direction de leur établissement. Cela a amené l'intérimaire du directeur des œuvres universitaires de Bir El Djir à dialoguer avec les contestataires dans le but de les calmer. Mais cela a eu l'effet inverse : effectivement, cela a poussé une cinquantaine d'entre ces étudiantes à poursuivre leur action à l'extérieur de la cité universitaire et à bloquer la route à l'entrée de la cité allant même jusqu'à braver l'heure du couvre-feu afin d'exprimer tout leur mécontentement. Elles n'ont regagné leur chambre qu'à 23 h. Cette manifestation a été encadrée par les forces de la police qui n'ont pas tenté d'y mettre fin, veillant seulement à la sécurité des étudiantes. Les étudiantes ont entrepris cette grève pour dénoncer les conditions de logement et de restauration. En effet, des travaux au niveau du restaurant, lancés depuis le début septembre, et d'autres prévus pour deux pavillons de logements, qui sont encore en attente, ont bloqué l'accès à ces lieux pour une durée indéterminée. Lors de la réunion qui s'est tenue la veille de la grève, où la directrice ainsi que sont adjointe avaient convié le chef de la restauration et 6 membres de l'UJEL (Union jeunesse estudiantine libre) pour évoquer les problèmes de restauration et apporter des solutions.