Le risque d'une grève généralisée se profile à l'horizon des résidences universitaires à Oran où la tension augmente au fur et à mesure de l'approche du renouvellement des structures relevant des œuvres sociales de l'Onou. Hier, les responsables des associations estudiantines sont montés au créneau pour dénoncer les “carences chroniques constatées dans la mauvaise gestion des œuvres sociales universitaires à travers les structures de l'Office national des œuvres universitaires”. Une situation rendue complexe par la récente désignation des directeurs de l'Onou au niveau des zones est et ouest, regroupant respectivement les résidences universitaires de Bir El-Djir et d'Es Sénia. Selon le responsable de l'association estudiantine El-Faouz, des mesures coercitives sont actuellement en discussion pour amener les responsables de l'Onou à dialoguer avec les étudiants, particulièrement pénalisés par la situation laxiste générée par le dysfonctionnement de ces services sensibles. Le recours à la grève illimitée demeure une option privilégiée pour les animateurs des mouvements estudiantins afin de faire “toute la lumière sur la gabegie récurrente dont est victime l'ensemble des étudiants des cités universitaires”. L'état des lieux des œuvres universitaires est aujourd'hui sinistré par la “mainmise sur les affaires de l'Onou par des personnes parachutées”, a affirmé un représentant des étudiants qui n'écarte pas l'hypothèse, dans les tout prochains jours, de recourir à la grève illimitée. B. G.