Le démantèlement de l'informel, une opération de longue haleine Les autorités de la wilaya d'Oum El Bouaghi peinent à se défaire définitivement du commerce informel qui, non seulement constitue une entorse aux règles régissant toutes formes de transaction de par son caractère illégal, mais provoque désordre et perturbation dans le quotidien des citoyens. La vie citadine en est lourdement affectée et ne peut en réchapper qu'avec le concours de toutes les parties concernées, pouvoirs publics et représentants des associations socio-caritatives en tête. La direction du commerce de la wilaya d'Oum El Bouaghi a recensé dernièrement pas moins de 740 marchands activant dans les grandes daïras de la région. Le plus grand nombre des marchands de l'informel est établi à Aïn Beïda. Lors de la dernière opération de délocalisation, les marchands ambulants des quatre-saisons qui occupaient depuis des années l'avenue Abbès Laghrour, les autorités ont promis leur réaffectation dans les locaux des anciennes galeries implantées dans la Rahba, sur les hauteurs de la ville. Les marchands ont vidé les lieux et se sont établis sur le chemin du stade communal, en attendant la réhabilitation de ces locaux. Un marchand connu sur la place nous a assuré qu'il ne comprend pas pourquoi les autorités de la commune tardent à leur livrer les nouveaux espaces promis devant le chef de l'exécutif lors de son passage à Aïn Beïda. Il reste toutefois que tous les commerçants informels préfèrent activer à l'air libre que d'être dans un marché couvert. Ils disent que leurs affaires marchent bien comme ça. Même son de cloche du côté des marchands du prêt-à-porter qui occupent les rues centrales de la ville et à qui les autorités ont promis la livraison des ex-galeries de la cité Amel juste après l'Aïd. Ces mêmes galeries, semble-t-il, ont été cédées à une SARL constituée de 7 anciens travailleurs. Situation pour le moins ambiguë. Tout comme c'est le cas de l'ex-marché couvert qui est devenu le sanctuaire des araignées et d'autres bestioles. A Oum El Bouaghi, la situation est moins pénible puisque le nombre des commerçants informels n'est constitué que de 178 personnes et leur placement se fera incessamment dans les ex-galeries algériennes et dans les locaux désaffectés de la SNTA. Il reste les 358 commerçants recensés dans les deux daïras de Aïn M'Lila et Aïn Fakroun et que les pouvoirs publics comptent «reloger» sous peu. Ces deux dernières daïras n'ont pas eu à faire face au phénomène avec la même ampleur qu'à Aïn Beïda où se bousculent à qui mieux mieux les commerçants et dont les rangs grossissent d'année en année. «Depuis des décennies, nous livre un citoyen, la ville d'Aïn Beïda est devenue un comptoir commercial apprécié des clients et acheteurs de toute la région, c'est ce qui explique le pourquoi de cet engouement.»
Des élèves en danger de mort à Aïn Beïda Les élèves fréquentant l'école Boughalem Mohamed située dans le quartier populeux dit La Zaouia à Aïn Beïda risquent chaque jour leur vie. La rue sur laquelle donne cette école connaît une intense circulation automobile, chose qui a poussé le directeur de l'établissement à écrire aux autorités compétentes, entre autres le président de l'APC afin de sécuriser la rue par l'aménagement de ralentisseurs et l'installation de plaques signalant la proximité d'une école primaire. Dans sa requête, ce même chef d'établissement évoque un accident qui a failli coûter la vie à une écolière de 8 ans et qu'il a dû évacuer aux urgences par ces propres moyens. Beaucoup de pères de familles déplorent l'absence de plaques signalétiques annonçant la présence d'écoliers et le non-aménagement de ralentisseurs à même de tempérer l'ardeur des fous du volant. L'APC de la ville est vivement interpellée pour sécuriser les alentours des établissements scolaires.