Des bus vétustes, assurant la navette entre la localité d'Ouled Haddadj et Réghaïa, continuent de rouler, et ce, malgré le danger qu'ils représentent. Ainsi, les habitants de ces localités de l'est de la capitale sont transportés dans des conditions lamentables. D'ailleurs, plusieurs cas d'accidents ont été rapportés. «un bus n'a pas pu freiner alors qu'il était plein à craquer. Heureusement, l'incident n'a fait aucune victime parmi les passagers», raconte un usager. En plus des accidents, il arrive souvent que ces bus, dont l'âge dépasse les 30 ans, tombent en panne, «les pannes de bus sont devenues si courantes que nous évitons de monter dans les plus vieux d'entre eux», ironise un habitant d'Ouled Haddadj. En tout état de cause, les autorités en charge de la mission de gérer le transport en commun devraient se pencher sérieusement sur le cas de ces bus qui sont devenus un véritable problème. à quelques jours de l'Aïd : Les bureaux de poste pris d'assaut A l'approche de la fête de l'Aïd, les bureaux de poste ont été pris d'assaut par les citoyens. Cette situation de grande affluence prévaut particulièrement au niveau du centre-ville. Le bureau de poste qui se trouve à la rue Hassiba Ben Bouali, à proximité de la place de la Liberté de la presse, a été durant ces deux derniers jours assailli par les usagers. Par ailleurs, devant le distributeur automatique du même bureau, la foule était importante. «pour éviter la longue attente au niveau des guichets, j'ai préféré utiliser la carte de retrait magnétique, mais le temps d'attente est aussi important, car beaucoup de clients se rabattent sur le distributeur», assure un client. D'autres bureaux de poste connus d'ordinaire pour ne pas accueillir la grande foule ont été submergés par les citoyens pour des retraits d'argent, à l'instar des bureaux de poste d'El Marsa et de Aïn Taya à l'est de la capitale.