Les élections locales sont pour bientôt. La dernière session de l'APW de Guelma s'est ouverte hier, annonçant le terme du mandat des 39 élus de cette assemblée, avec 8 absences; 5 années se sont écoulées (2007-2012) sans l'ombre d'un bilan positif à l'horizon. Seuls des reproches ont été formulés par Belgacem Oumeddour, P/APW d'obédience RND, avocat de formation, en direction des autorités locales, notamment ceux de l'exécutif. Il dira en substance, en présence du wali: «On reproche aujourd'hui aux élus de l'APW d'avoir été un frein au développement de la wilaya, mais ils oublient que nous ne sommes qu'une instance de contrôle et de délibération, contrairement à l'exécutif de wilaya.» Et d'ajouter: «Nous n'avons reçu aucune aide de l'administration pour l'accomplissement de notre mission, pire encore, par mépris, certaines administrations ne daignaient pas recevoir nos élus, qui voulaient transmettre les préoccupations des habitants.» En clair le P/APW sortant, en se démarquant, jette toute la responsabilité de son échec non avoué, sur le reste du monde, alors que le capotage, comme s'accordent à le souligner les observateurs, est collectif. Et comment ! Au moment où l'heure des bilans pour les uns et les autres (élus et exécutif) doit sonner, l'ordre du jour de cette ultime session de l'APW aborde des thèmes qui ne sont plus d'actualité. En effet, il est question de campagne moissons- battage 2011-2012, et ce en pleine campagne labours- semailles 2012-2013, et de rentrée universitaire et scolaire, alors que les étudiants et écoliers ont chauffé depuis longtemps leurs bancs. C'est désolant ! Bon vent !