Le premier responsable de cette université a promis de rétablir la confiance entre l'administration, les enseignants et les étudiants. Le nouveau recteur de l'Université Saâd Dahleb de Blida (USDB), Abadlia Mohamed-Tahar, a promis, mercredi dernier, dans sa première conférence de presse, de mettre les bouchées doubles pour faire de cette université un pôle d'excellence. «Dans trois ans, j'espère faire de cette université un pôle d'excellence et de productivité dans le domaine de la recherche scientifique. Mon but est que l'Université de Blida soit porteuse de la valeur ajoutée à la région. Nous allons mettre en place des systèmes d'assurance/qualité. On n'a pas d'autre choix que de s'inscrire dans cette perspective», affirme-t-il. La fin du mois de novembre 2012 verra, annonce-t-il, l'organisation d'une rencontre qualifiée d'une très grande importance entre l'Université de Blida et les acteurs du secteur industriel. «Nous allons créer une jonction active entre notre université et beaucoup de partenaires industriels d'importance régionale ou nationale, tels que le Club des entrepreneurs et des industriels, le CEIMI ainsi que d'autres grandes entreprises nationales. Avec nos 32 laboratoires de recherche auxquels vont s'ajouter d'autres laboratoires sur proposition de nos chercheurs, on est convaincu qu'une synergie très active entre les industriels et l'université propulsera comme un moteur d'une très grande puissance le développement à l'échelle de la région comme à l'échelle nationale», a déclaré le premier responsable de l'USDB. Reconnaissant qu'il y a une triple rupture de confiance entre l'administration, les enseignants et les étudiants, le nouveau recteur a promis qu'il y aura plus de visibilité dans la gestion. «La visibilité dans tous les domaines de gestion sera mon cheval de bataille. Je vais créer une cellule de communication et un bulletin qui sera l'écho de cette université dans toute ses activités», a-t-il promis. Lancement de revues spécialisées A la question de savoir pourquoi une université avec plus de 56 000 étudiants n'a pas une revue scientifique, alors que d'autres universités de moindre importance l'ont déjà fait, le recteur de l'USDB a plutôt insisté sur le fait qu'il est nécessaire que cette université ait au moins deux revues scientifiques, l'une dans les sciences techniques et l'autre dans les sciences humaines. Dans la même perspective, il a promis que l'année prochaine verra le lancement, au niveau du pôle universitaire d'El Affroun, au moins une filière des sciences de l'information et de la communication. Ce pôle universitaire, a-t-il déclaré, sera promu au rang d'université des sciences humaines. En ce qui concerne le dernier scandale qui a entaché le concours d'accès aux études de magister dans le département de sociologie (piston, dépassement…), le recteur a promis de créer une commission qui fera toute la lumière sur cette affaire, précisant qu'il est dans l'attente du rapport du doyen de ce département.