Département de pharmacie : la grève des étudiants se poursuit En guise de solidarité avec les 13 étudiants du département de pharmacie, ajournés à cause d'un «TP» virtuel, les étudiants de 5e année du département éponyme de la faculté de médecine de l'université Sétif I, sont en grève. Les cours théoriques sont boudés, depuis le début de l'année universitaire, par les étudiants qui ne ratent pas leur stage d'internat. «Nous boycottons les cours pour soutenir nos camarades qui ont été arbitrairement ajournés. Tant que les conclusions de la commission d'enquête ne sont pas connues, nous ne reculons pas d'un pouce. Nous demandons que nos camarades soient rétablis dans leur droit, sans plus. Nous saisissons l'occasion pour rendre un hommage à nos enseignants qui ont, en dépit des menaces, intimidations et coups bas, désapprouvé et dénoncé la manière de faire de l'administration qui a enfreint la réglementation en vigueur», diront des futurs pharmaciens attendant sur des charbons ardents la décision du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Hraoubia, qui s'est saisi du dossier. K. B.
Aïn Kébira : la belle moisson des scouts Les scouts de la commune d'Aïn Kébira (chef-lieu de daïra situé à 27 km au nord-est de Sétif) ont organisé samedi, deuxième jour de l'Aïd, une grande récolte de viande au profit des personnes nécessiteuses. En effet, une quantité de 24 quintaux de viande a été récoltée et répartie sur 450 familles, qui n'ont pas pu accomplir le rituel du sacrifice de l'Aïd El Adha.Cette opération de bienfaisance a inclu toute la région d'Aïn Kebira, ainsi que des régions limitrophes. Pour rappel, ces mêmes scouts, l'une des associations les plus actives de la wilaya de Sétif, avaient préparé un repas «Iftar» pour 600 jeûneurs, jeudi dernier, correspondant au jour d'Arafa, la veille de la fête, et ce au niveau de la cantine de l'école Moubali Khier. Benhocine A.
Aïn Roua cherche un chemin carrossable Les habitants d'Aïn Roua, localité située au nord de la wilaya de Sétif, ne cessent de s'interroger sur le pourquoi de la situation lamentable des axes routiers reliant les différents quartiers de la commune. Les chemins des cités Nilou, El Louz, Bounekaria, pour ne citer que ces lieux là, sont fortement dégradés. Certes, l'hiver, avec ces différents épisodes de pluies et de neige, n'arrange pas les choses. Les voies et passages sont tout boueux et étendus d'eaux stagnantes. La situation est désormais catastrophique et intolérable. Les multiples requêtes adressées à qui de droit sont toutes restées sans réponse. A. M.
Le CEM Bakhouche se noie dans les déchets Situé à la lisière de la cité Yahyaoui, l'une des plus populeuses et importantes de la capitale des Hauts-Plateaux, juste à côté du marché de poissonniers, le CEM Bakhouche fait face à un problème d'hygiène. Des bouteilles de boissons alcoolisées consommées, des chaises et tables cassées et différents autres déchets, jeté à travers les murs du CEM et amoncelés à la cour et devant la porte d'entrée des élèves. Sans oublier les mauvaises odeurs dégagées par le marché précité empestant l'atmosphère de l'établissement. Cette situation dérange le personnel ainsi que les élèves du CEM, obligés de supporter ces odeurs. «Nous travaillons dans des conditions insupportables à cause de ces ordures qui menacent notre santé. On dirait qu'on n'est pas dans un établissement éducatif», martèlent des travailleurs de Bakhouche. Le directeur de l'établissement a, nous dit-on, saisi les responsables concernés, qui ne jugent pas utile de régler un tel problème perdurant depuis des années. M. Benkorchia