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Onde de choc psychologique
Beni Maouche APRÈS LE SEISME DU 20 MARS
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2006

Le tremblement de terre qui a secoué, lundi dernier, le village Laâlam (Tameridjt) a été ressenti sur l'autre versant des Babors, dans la commune de Beni Maouche.
Cependant, ce n'est guère l'onde de choc tellurique qui s'est propagée, mais plutôt celle psychologique qui est venue rappeler à de nombreux citoyens de la région leur statut permanent de sinistrés qui dure depuis six années. Le 10 novembre 2000, les habitants de cette localité perchée à près de 1000 m d'altitude ont connu les frayeurs d'un séisme qui a atteint une magnitude de 5,4 sur l'échelle ouverte de Richter. Si aucune perte humaine n'a été enregistrée, beaucoup de citoyens ont vu leur situation balancer dans un avenir incertain. Suite à la catastrophe et après avoir constaté de visu les dégâts, les autorités ont déclaré la région « zone sinistrée ». Cette triste réalité avait suscité dans le contexte un vaste élan de solidarité et surtout des engagements fermes de la part des pouvoirs publics. Le ministre de la Solidarité nationale, à l'époque, qui n'est autre que Djamel Ould Abbas, avait promis le relogement de tous les sinistrés dans les meilleurs délais. Une fois les blessures pansées et les esprits quelque peu apaisés, l'angoisse a cédé la place au travail technique du CTC.Au bout d'une mission menée dans des conditions difficiles, l'on a recensé un total de 1646 maisons touchées dont les propriétaires seront indemnisés. Les habitations ont été classées en trois catégories. 664 unités classées orange 3, soit présentant plusieurs fissures, 387 maisons classées orange 4, c'est-à-dire largement endommagées et enfin 595 unités à démolir, car étant classées au rouge. Une enveloppe budgétaire conséquente est débloquée en fixant la somme à allouer au titre de l'indemnisation à 120 000 DA pour la première catégorie, contre 200 000 DA pour la deuxième et enfin 300 000 DA pour la troisième. En effet, 1051 bâtisses classées orange ont connu un ravalement assez important réalisé en un laps de temps raisonnable sous la conduite du staff municipal de l'époque. Le cas des habitations inscrites à la démolition et à la reconstruction intégrale ont confiées à la direction du logement et de l'équipement public (DLEP) et à la Caisse nationale du logement (CNL). Le projet qui prévoit la construction de 207 logements groupés et répartis sur plusieurs sites, en sus de 388 logements individuels, est malheureusement à la traîne depuis maintenant six longues années. Quelque 207 logements, censés être aujourd'hui des pâtés de maisons finies, ne sont que des blocs de béton lugubres et livrés aux quatre vents. Pas âme qui vive sur place, car aucune demeure n'est habitable puisque les travaux sont loin d'être achevés. La cause de l'abandon est que, d'après les responsables locaux, le montant alloué à la réalisation est consommé et les bénéficiaires sont censés achever les travaux. Quand on sait que la plupart des sinistrés sont des nécessiteux logés chez des parents ou des bienfaiteurs, l'on saisit toute la complexité de la situation. Pour ce qui est des 388 logements octroyés dans le cadre de l'auto-construction, le bout du tunnel n'est visiblement pas pour demain, car les travaux connaissent une grande lenteur. Le sort de ces constructions individuelles est loin d'être clair du moment que le versement des sommes promises dépend de l'Etat d'avancement physique des travaux. Dès l'ouverture des chantiers, la totalité des indemnisables a pu recevoir la première tranche mais il n'y a que 322 personnes qui ont touché la deuxième alors que seulement 29 ont pu toucher la troisième tranche synonyme de finalisation des travaux. Aujourd'hui, la plupart de ces citoyens sont dans l'attente car, à ce rythme, rares sont ceux qui arriveront à reloger les leurs dans des demeures qui n'ont d'habitation que le nom affiché sur le plan de masse. De pauvres sinistrés ont été invités à braver les lois du marché et réussir à relever le défi de construire un toit décent pour leurs enfants avec seulement 300 000 DA. Le dossier du séisme du 10 novembre 2000 reste une question épineuse pour les autorités qui se sont succédé à la tête de la municipalité.

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