Si toutes les routes qui mènent vers le chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras ont connu une nette amélioration depuis le passage de feu Miloud Tahri, ancien wali qui avait promis et réalisé un réseau fiable, il n'en est pas de même pour les grands centre urbains où la situation est catastrophique. En allant vers les agglomérations de la partie sud de la ville, des crevasses et des nids-de-poule rendent impossible la circulation des minibus et autres véhicules, et les chauffeurs de taxis vous lancent un niet au premier appel. Les rues Djebbar Amor, Sainte-Monique, Ben Badis, Abane Ramdane et bien d'autres ne dérogent pas à la règle de cette dégradation qui semble avoir pris l'allure d'une destruction programmée. A quelques mètres du siège de la wilaya, la chaussée est éventrée et un chemin sinueux à la sortie nord dudit siège tient lieu de rond-point faussement conçu et mal réalisé. Le passage d'une entreprise privée chargée d'une opération d'envergure de réhabilitation du réseau de canalisation des eaux n'a fait que compliquer la situation car le réseau routier qui charrie encore les anomalies de plusieurs décennies, regroupe provisoire et affront à une population qui n'en peut plus. Des sommes faramineuses ont été pourtant allouées au projet depuis le lancement du projet il y a de cela plusieurs mois. Pis encore, des constructeurs de bâtisses privées dans lesdites artères bloquent la route durant des heures et à des moments intempestifs, d'autres ont carrément grignoté les trottoirs au profit de ces nouvelles constructions. Libérer la voie publique et l'entretenir relève de la compétence de certaines gens nommées par décret, lequel se trouve piétiné par une caste détentrice d'argent, de beaucoup d'argent.