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Présence des populations arabiques à Rome
Rome, Héritière-parricide de Carthage de Abderrahman Benatia Vient de paraître
Publié dans El Watan le 06 - 11 - 2012

A travers ce volumineux livre de 888 pages, l'auteur Abderrahman Benatia, remet les choses en place en apportant sa propre interprétation sur la présence des populations arabiques à Rome.
Rome, héritière-parricide de Carthage, de Abderrahman Benatia est, en fait, le complément du précédent livre intitulé Le Substrat arabe de la langue latine, publié en 2010. Si dans le précédent livre l'auteur a mis l'accent sur la preuve de la présence des populations arabiques au plan linguistique, le dernier ouvrage comporte des éléments historiques et civilisationnels, prouvant la présence des arabites à Rome. Dans la préface signée par l'auteur, il est écrit que «le sujet de cet essai est aussi complexe que l'histoire de Rome, aussi vaste que l'Empire romain, dans ses multiples dimensions historique, linguistique, sociologique, militaire, religieuse et culturelle. C'est une histoire qui s'étale sur plus d'un millénaire et intéresse tous les pays du bassin méditerranéen…
Notre méthodologie générale nous a permis, en prenant en compte l'aspect global de l'histoire des peuples et de leurs langues dans un ensemble géospatial qui englobe les trois continents et non une seule région particulière ou un pays donné cloisonné par ses ‘‘frontiérismes'', de faire ressortir avec l'aide de sources différentes, de l'onomastique, de la chronologie, de la linguistique historique… et d'autres éléments de recherche, de nombreux points communs dans l'histoire de ces peuples». Plus de 2000 ans avant l'ère chrétienne existait un vaste Etat. Le premier en Europe, qui s'étendait des rives de la Méditerranée jusqu'en mer Baltique, avec une langue et une civilisation communes, en l'occurrence l'Etat Ligure. Un Etat dont les populations parlaient une langue non indo-européenne. C'est là, à la veille de l'ère chrétienne, qu'a disparu l'Empire libyco-européen de Carthage.
Un empire qui s'étendait aussi bien du Sud jusqu'au Nord du bassin occidental de la méditerranée, dont entre autres la Sicile, la Sardaigne et la Corse. Tous les auteurs anciens et modernes sont convaincus de l'existence en Italie d'un Empire étrusque, et ce, avant même la fondation de Rome en 753 Av. JC par ces mêmes étrusques qui parlaient une langue non indo-européenne et écrivaient de droite à gauche. En outre, la plupart des auteurs ne reconnaissent pas la présence de populations «aborigènes» arabophones dans la péninsule italique ou leur donnent des noms dont la définition peut prêter à équivoque, à l'image des Pélasages, des Vénètes, des Gaulois et des Celtes. Il est à noter que tous les livres édités jusque-là par l'auteur - au nombre de 12- sont la résultante de travaux de recherche dans les bibliothèques algériennes et françaises.
Abderrahman Benatia confie que depuis qu'il a entrepris ce travail de recherche, il s'est aperçu que l'histoire était occultée. Cette histoire n'est pas véritablement telle qu'elle doit être. Il remet, donc, subtilement, les choses en place. Ses thèses s'opposent aux thèses de l'histoire officielle telles qu'établies par les auteurs européens dont, entre autres, la civilisation grecque et la langue grecque. Ce spécialiste de la question démontre dans son livre que Rome est la création de Carthage. C'est à la suite de la destruction de Carthage par les Romains que Rome est devenue Empire romain.
Si cet imposant ouvrage est destiné à une frange précise de la société, il n'en demeure pas moins que l'auteur tient à préciser que les étudiants algériens et étrangers apprennent uniquement l'histoire officielle. «Nous sommes sous la pression de notre Education. Tout ce qu'on a appris à l'école est enraciné dans le cerveau, il est difficile d'aller contre cet enseignement et contre cette Education. Même si cette Education ne représente pas toujours l'histoire réelle. Sans prétention aucune, je suis un éclaireur. Je n'invente rien. J'apporte, également, une interprétation personnelle des noms propres et des mots courants», explique-t-il.
En outre, l'auteur a essayé à travers un poème heptasyllabique, en sept strophes, de retracer les origines et l'histoire de Rome, depuis l'antiquité jusqu'à l'ère moderne.


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